Des hauts et des bas

Des hauts

Aquanord sauvée des eaux
Le grand nom de l'aquaculture re?gionale n'est pas mort. Liquide?e en juillet dernier, l'entreprise de Gravelines et son e?closerie repartent sous l'e?gide de la holding Ichtus, un groupe d'investisseurs dont Philippe Riera, ancien aquaculteur en Corse, retenu par le tribunal de commerce de Dunkerque.
La relance, appuye?e tre?s fortement par les pouvoirs publics, la plateforme Nouvelles Vagues et EDF (qui assure les eaux chaudes via la centrale de Gravelines), permet de sauver 57 des 87 emplois. Un investissement de 9 M€ est pre?vu sur 3 ans. L'activite? sera ramene?e de 2500 a? 1500 tonnes an, « pour une production plus qualitative ».

Calais : Armatis crée 350 emplois sur un nouveau site
Le spe?cialiste de la relation client annonce la cre?ation de son troisie?me site sur le littoral. Apre?s Calais et Boulogne, un nouveau ba?timent de plus de 7000 m2 doit e?tre livre? sur la zone Marcel-Doret de Calais par le promoteur DCB International. Pre?vu pour 2015 a? l’issue d’un investissement de 10 M€ (construction, e?quipements mobiliers et technologiques), le site accueillera 350 salarie?s, ce qui portera les effectifs du groupe a? 1000 collaborateurs dans le Calaisis. Cette nouvelle re?sonne comme une bouffe?e d’oxyge?ne pour le territoire dont le taux de cho?mage affiche le record re?gional a? 17,7%. Elle fait suite a? l’extension du site boulonnais d’Armatis en 2011. « Notre objectif est de nous e?tendre la? ou? nous sommes satisfaits du bassin d’emploi », explique Axelle Duhamel, directrice de la
communication. Dirige?e par Denis Akriche (photo), Armatis-LC compte 6500 collaborateurs pour 200 M€ de CA.

Des bas

Depeche Mode : gros dégâts collatéraux
« Un sinistre industriel ». C'est ainsi qu'un fin connaisseur du Grand Stade qualifie l'annulation in extremis du concert du groupe anglais Depeche Mode le 12 novembre. Ce spectacle, qui devait se jouer a? guichets ferme?s devant 28000 spectateurs, a e?te? annule? au nom d'une tempe?rature insuffisante. Car le leader du groupe, Dave Gahan, a eu de se?rieux proble?mes de sante? dans le passe? et fait depuis l'objet d'une assurance personnelle, prise par le tourneur, Live Nation : en-dec?a? des 17° contractuels, pas d'assurance, donc pas de concert. Malgre? la probabilite? e?vidente d'une tempe?rature faible en novembre, Elisa, socie?te? d'exploitation du stade, filiale d'Eiffage, a pris le « risque raisonne? » selon son pre?sident Bertrand d'He?rouville, d'accepter ce concert. Re?sultat : un fiasco retentissant et un effet d'image catastrophique. Certains n'he?sitent pas a? parler «d'incompe?tence ». « Irresponsable », « manque de professionnalisme incompre?hensible », tacle aussi Martine Aubry, furieuse de l'incident qui risque de retentir sur la commercialisation des activite?s « entertainment» du Grand Stade, de?ja? de?licate. D'autant plus que ce ratage souligne les limites de la poly-fonctionnalite? de l'e?quipement, argument qui avait convaincu les e?lus communautaires de retenir le projet Eiffage, plus cher de 108 M€ que son principal concurrent, Bouygues. Au moins peut-on compter sur le Losc pour redorer le blason du stade, avec ses beaux re?sultats en championnat.