"On est suicidaire sur l'attractivité de Lille"

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France
Vous êtes à la fois maire d'une petite commune, Beaucamps-Ligny, dirigeant du groupe Cèdres Industries, et président du CESER. Cela fait beaucoup, non ?

Je suis un horrible cumulard! Je suis à fond pour la limitation des mandats. J'ai arrêté volontairement au bout de douze ans mes fonctions de conseiller communautaire et j'ai annoncé que je ne me représenterai pas à la mairie en 2013-14. C'est évident que je regretterai et que ça me fera mal au coeur, mais la ville ne m'appartient pas, il faut de nouvelles idées. On devrait limiter le cumul des mandats y compris dans le temps.

Comment conjuguez-vous vos trois fonctions ?

Cette triple casquette entreprise, politique au sens noble, et sociétal est une expérience humaine très enrichissante, elle permet de tisser des passerelles. Quand je suis avec des élus, je leur dis: à côté de vous, il y a des entreprises qui ont des contraintes. Quand je suis avec des chefs d'entreprises, je leur dis : votre boîte ne gère pas tout, il y a la cité à gérer à côté. J'ai aussi cette dimension de l'aménagement du territoire. Je peux apporter cette plus value dans les débats, avec l'engagement sociétal. La clé du succès, c'est le travail d'équipe. Au niveau du Ceser, que quelqu'un apporte un rapport n'a pas beaucoup d'intérêt en tant que tel. Mais si quelqu'un apporte une contribution sur laquelle chacun va enrichir, critiquer et qu'on sort d'une réunion avec un document meilleur qu'il n'était en début de réunion, on a tout gagné.

Que ce soit dans nos entreprises, organisées en beaucoup de PME, avec autant de managers qui pilotent, le quotidien est géré par eux. Je peux intervenir plus en soutien, sur l'aspect stratégique. Au CESER, on a des présidents de commission, mon job c'est de coordonner, animer une équipe. A la mairie c'est la même chose, j'ai une excellente équipe d'adjoints qui pilote au quotidien.

Le CESER est d'abord connu pour rendre des avis. N'êtes vous pas condamné au consensus mou avec des membres aussi différents que la CGT et le Medef ?

C'est tout le défi et le côté passionnant du Ceser. Si chacun devait venir avec sa pancarte, ou apporte son rapport, c'est zéro valeur ajoutée, il vaut mieux alors supprimer le Ceser ! On est dans une société au fonctionnement de lus en plus complexe, où les solutions sont de moins en moins appréhendées par le citoyen. Je reste franchement convaincu que le rôle de la société civile comme des partenaires sociaux est plus que jamais important. On a la chance d'avoir un formidable tour de table au Ceser. On a des publics plutôt habitués à s'affronter : l'écologiste et l'agriculteur de la FNSEA, le Medef avec la CGT, l'universitaire avec tel syndicaliste. Ici, ils sont obligés de travailler ensemble, le fonctionnement de notre société régionale, et c'est l'un des résultats les plus motivants pour le Ceser, c'est d'aider à fluidifier le " travailler ensemble " dans le Nord-Pas-de-Calais. Comme la région, plus que d'autres, rencontre de grandes difficultés, travailler ensemble permet de faire des choses. L'affrontement, oui dehors, mais ici on est là pour travailler ensemble.

C'est un lieu où on apprend à travailler ensemble. On essaie quand même de rechercher des consensus. Ce qui est peu attractif pour la presse. Ce sera dans le journal si on se tape dessus, mais pas si la CGT et le patronat arrivent à trouver des solutions communes.

De fait, le CESER n'est pas une institution très connue...

Ma finalité première n'est pas de faire la Une des journaux mais que nos idées cheminent et qu'elles nourrissent le débat en région. Le CESER est une tour d'observation et un ascenseur, qui fait remonter des idées de la société civile, vers les élus, et faire redescendre dans les organismes.

Nous sommes confrontés à une société qui est toujours plus dans l'instantanéité. Je veux que dans notre assemblée, nous prenions le temps, du recul pour analyser les faits, l'environnement et apporter nos préconisations. Nous choisissons parfois aussi des dossiers un peu abscons pour monsieur tout le monde, comme l'organisation de l'Etat en région. On y a présenté certaines préconisations comme la mise en place d'un " G4 " associant les présidents des conseils généraux, du conseil régional et le Préfet. On a aussi imaginé un " G13 " des principales agglomérations de la région.

Vos avis sont-ils entendus ?

EN général plutôt bien. Le calendrier que nous ne maîtrisons pas, c'est le tempo politique. Il y a des enjeux, des débats, donc il faut savoir être patients. Nous avons plaidé fortement par exemple pour une conférence du foncier. Le sujet n'est pas très " sexy ", mais ô combien important pour l'aménagement du territoire, car les gens ne se parlaient pas. Elle a été mise en place. Le Ceser est là en soutien, en support des élus, pour déminer, ils doivent pouvoir nous passer une patate chaude et nous demander comment gérer ça. Notre travail est d'identifier les positions des acteurs, de bâtir un tronc commun, et sans chercher à tout prix le consensus mou. Par exemple, nous avons publié un avis sur la réforme des collectivités locales. En PACA, le CESER a adopté un même avis disant à 100%, on ne change rien. Nous, nous avons proposé de fusionner les départements, de regrouper des agglos...On a eu des majorités variables, mais on a bien cheminé ensemble, on s'est acculturé, on a confronté les points de vue.

L'acte principal d'une collectivité, c'est le budget. Vous avez parfois émis des réserves, mais sont-elles utiles au débat, au final ?

Je suis très réaliste, je sais qu'il y a un certain nombre de sujets où nos avis sont mis dans un placard, peut-être aussi parce qu'on n'a pas été aussi ambitieux qu'on l'aurait du. Pour le budget, on n'a pas sà prendre position ni pour l'opposition ni la majorité. On doit faire une lecture par rapport aux problématiques régionales. Dans notre dernier avis, on a décortiqué le budget en fonction des politiques et en fonction des politiques, on a émis des avis. Là où on voit qu'on a bien fait notre travail, c'est que lors du débat, tous les groupes se sont appuyés sur notre travail, de Marine Le Pen aux écologistes en passant par l'UMP et le PS, ils sont tous allés chercher quelque chose dans notre avis.

Êtes vous inquiet de la dette de la région, la plus endettée de France ?

L'année dernière, on a alerté la région sur le niveau d'endettement. Même s'il y a des raisons qui l'expliquent. Elle a été la première à s'endetter pour les lycées et le TER, elle sera aussi la première à en sortir. Les autres régions suivent le Nord Pas de Calais, mais avec un décalage.

Au-delà des saisines obligatoires, l'exécutif régional vous demande-t-il régulièrement votre contribution sur différents sujets ?

A la fois oui et non. En fait, c'est en train de changer. Peut-être qu'au début on a pu se regarder un peu en chiens de faïence. Petit à petit on développe l'idée du Ceser acteur du débat en région. Pour la première fois, Daniel Percheron nous demande notre avis sur les problématiques d'aménagement autour de Seine Nord, la plateforme de Marquion, la base aérienne 103...

Le Conseil économique et social régional vient de s'enrichir du " E " d'environnement. Qu'est-ce que cela change ?

L'environnement, on le faisait déjà sans le dire, mais on le fait mieux avec des gens qui s'y connaissent vraiment. On avait déjà deux élus à ce titre, ils sont six de plus, issus du monde de l'environnement. Ce sont des préoccupations de plus en plus fortes;Si on veut éclairer le débat, on ne doit pas exclure certains. Dans la qualité de notre travail, si on peut avoir tous les représentants, ça ne peut être que positif. D'autant plus qu'ils ont l'air de s'impliquer beaucoup. Ils ont été plongés tout de suite dans le bain avec le SRCAE, le schéma Régional Climat, Air, Environnement. C'est un document de 1000 pages, on n'a pas la prétention de s'exprimer sur tout. On a volontairement extrait la problématique des énergies renouvelables, on présentera au bureau de novembre la contribution du CESER.

Les ratios socio-économiques régionaux n'arrivent pas à raccrocher à la moyenne nationale sur le chômage, le chômage des jeunes, le chômage de longue durée. Quelle analyse en faites vous ?

Il faut regarder la réalité en face. Une étude de la Dreal montre qu'on est derniers sur le chômage de longue durée, les derniers sur le chômage des jeunes. Elle compare les destructions d'emplois dus à la crise et les emplois créés, et elle fait ressortir le delta. Là encore, on est dernier ou avant-dernier. Il en découle des problèmes sociaux. Ce sont souvent à la base des problématiques de formation, que l'on retrouve dans l'employabilité, la santé, mais aussi dans la constitution de notre tissu économique, constitué de plus petites entreprises qu'ailleurs, avec des capitaines plus âgés, moins formés qu'ailleurs, qui exportent moins, font moins de R & D. C'est un cercle infernal. Le diagnostic montre une situation difficile.

Une situation réversible ?

Je vois plusieurs indicateurs qui valent la peine de se mobiliser. D'abord l'entrepreneuriat, depuis quelques années. Beaucoup voudraient des réponses de court terme, là on est sur du moyen long terme, mais il faut pousser cette graine pour l'esprit d'entreprise, qui va jusqu'à l'initiative au sein de son association, de son syndicat... Or on a plutôt une culture du salariat. On est la dernière région en terme de création d'association... Un point très positif est " le travailler ensemble ". Les passerelles tissées entre l'université, celui de la formation professionnelle et le monde de l'entreprise,porteront leurs fruits. Un chantier sur lequel je suis très optimiste, c'est la fédération de nos trois universités. Il y a eu un conseil d'administration lundi, avec unanimité sur quasiment tous les sujets, au moins on avance. Il faut qu'ils laissent une porte ouverte, sous je ne sais quelle forme, pour associer, fédérer un jour nos autres universités régionales. L'important, c'est la mobilisation des acteurs.

Il y a un autre atout, c'est Seine Nord. Si on ne fait rien, c'est vrai que ce sera un immense aspirateur vers les ports du Nord, à nous de nous mobiliser pour qu'autour de Marquion et la BA 103 on puisse avoir un beau projet, quitte à faire tomber un certain nombre de tabous. S'il y a besoin de connexions ferroviaires, de tronçons de routes pour que cela se fasse, il faut le dire. S'arc-bouter sur des dogmatismes, ce n'est pas le moment.

Comment convaincre les communes qui seront propriétaires de la BA 103 ?

Le préfet a dit que c'était d'intérêt régional, le président de la région est d'accord, celui de la CCI aussi, mais ce sont les communes qui vont récupérer le terrain. Il est question d'un syndicat mixte qui regrouperait tous les acteurs. Le CESER a des choses à dire pour qu'on n'oublie pas que c'est un projet d'intérêt régional. La difficulté, c'est que le citoyen est souvent d'accord avec nombre d'analyses sur le développement économique, mais le consommateur électeur l'a complètement oublié, lui!

La région a-t-elle eu son compte dans le plan des investissements d'avenir (PIA) ?

Clairement non! C'est vrai qu'il y a des éléments structurels et historiques, peu de labos d'État, on paie le tissu économique, le manque d'ETI (entreprises de taille intermédiaires) et de grandes boîtes. Comme dit Bruno Bonduelle, on a les bras mais pas les cerveaux. Quand on veut aider les structures, il n'y en a pas en région. L'État va enrichir les plus riches alors qu'on a besoin de coups de pouce. Les résultats ne sont pas du tout satisfaisants, même si on nous annonce l'IFMAS (lire par ailleurs). On a un vrai enjeu d'attractivité de notre territoire, je crois beaucoup à la compétition des territoires.

La région a réussi à se mobiliser avec succès sur l'entrepreneuriat. Comment développer ces efforts dans d'autres secteurs quand les moyens fondent ?

Les leviers sont de plus en plus contraints, les marges de manoeuvre avec la réforme des collectivités sont de plus en plus faibles. Il ne faut surtout pas baisser les bras dans ce volontarisme sur l'entrepreneuriat. Madame le Recteur souhaite que l'académie soit pilote dans ce domaine, génial ! Il faut que ce soit tous azimuts. Cela a pu s'ajouter car il y avait un socle posé par la région, mais qui a réuni tous les acteurs. C'est un bon exemple du travailler ensemble. Les autres leviers sur le territoire sont aussi liés à l'organisation. Quand on voit le nombre d'intercommunalités, il y a sûrement à mieux rationaliser cela, pour mobiliser des moyens toujours plus contraints et garder des cohérences de projets. Il ne s'agit pas d'avoir la meilleure idée, il faut aussi mobiliser les gens derrière! Un secteur où tout le monde était pessimiste, c'est la Flandre intérieure. Or c'est un de ceux qui avancent le plus avec des regroupements d'intercommunalités. Les hommes ont su se parler et trouver les compromis.

Vous évoquez des regroupements nécessaires. Les conseils de développement ont-ils un intérêt alors que vous faites déjà leur travail au niveau régional ?

Dans son avis sur la réforme des collectivités, le CESER appelait à une redéfinition des périmètres des conseils de développement. On voit bien que si on veut être contributeur du débat, il faut être représentatif, avoir les acteurs. Rationaliser la carte serait une bonne chose. L'institution régionale est un niveau d'échelle pertinent.

La multiplication des pôles d'excellence a -t-elle également un sens ?

Oui et non. Ca oblige à faire travailler les acteurs ensemble...

Mais l'automobile avec l'Aria, le textile avec Uptex ou Clubtex ou encore le ferroviaire avec i-Trans et l'AIF travaillaient déjà ensemble depuis longtemps...

Je suis à fond pour la démarche des pôles de compétitivité ou pour les pôles d'excellence quand il n'y a pas de pôle de compétitivité. Indéniablement, on peut être interrogatif si on a des pôles de compétitivité qui se transforment en pôle d'excellence. Est-ce que ça veut dire que l'État va arrêter de subventionner ? Les acteurs vont ils continuer à se mobiliser ? On a des problèmes de gouvernance, je pense au pôle agroalimentaire Cambrai-Arras... Soyons vigilants, il y a une histoire de moyens, de gouvernance, qui pilote ça, les entreprises ou le politique ? Il ne faut pas que trop d'acteurs tuent le projet et fassent se replier sur eux mêmes les entreprises.

La région anticipe-t-elle suffisamment l'avènement du Louvre-Lens ?

Pas suffisamment. Le côté fabuleux du Louvre Lens a permis de faire travailler des gens ensemble. Au niveau du bassin minier, vous avez un éclatement du personnel politique préjudiciable au territoire. Le côté génial de Daniel Percheron sur Euralens, c'est projet d'urbanisme de maison, et le Louvre Lens, avec l'opportunité de faire travailler tout le monde sur un projet de territoire. Il y a une formidable opportunité. Le Ceser se prononcera en mars sur la fédération avec d'autres musées. Indéniablement, il n'y a pas encore une mobilisation assez forte de tous les acteurs, notamment économiques devant les enjeux et opportunités du projet, mais aussi dans l'aménagement. Puisse le Louvre Lens être un facilitateur, on en a vraiment besoin sur ce territoire.

Le climat général est assez anxiogène, sentez vous les premiers effets de la crise sur l'économie régionale ?

A l'instant t, il n'y a pas de signaux sur l'économie réelle. Il y a incontestablement une forte inquiétude car beaucoup de personnes ne comprennent plus, n'ont plus de repères, ne voient pas de solution. La difficulté est que les solutions ne sont plus nationales mais internationales. Il faudra abandonner un peu de prérogatives pour passer à l'échelon du dessus, avec une vigilance à avoir sur les solutions toutes simples. Quand vous taxez les vaches, ce n'est pas la vache qui va payer, c'est le consommateur qui va payer. On a été habitués pendant 30 ans à dépenser au dessus de nos moyens.

Vous avez le dernier mot, quelle question auriez-vous aimé qu'on vous pose ?

Celle de l'attractivité de l'agglomération lilloise. On est suicidaires! On sait que des projets d'aménagement, d'infrastructure, sont extrêmement longs. S'il y avait unanimité des acteurs pour trouver des alternatives, rie ne serait réalisé avant 10 à 15 ans, or rien n'est prévu pour le court terme. L'autre jour on avait une plénière avec le préfet, j'ai mis 2 h15, normalement je mets 10 minutes...Les extrémismes de certains sont suicidaires, ce que ça coute en temps, en pollution et en attractivité du territoire, nous sommes cinglés. Le politique de tous bords a une responsabilité. A Beaucamps, le projet d'A 24 coupait notre commune?. On avait pourtant fait signer tous les maires des Weppes pour l'A 24. Quelques années ont suffi pour que tous les maires se retournent. Peut être qu'il ne faut pas faire d'autoroute, mais au moins gardons le tracé pour y faire autre chose. Or pour recréer une infrastructure, ce n'est pas demain matin. On a laissé filer, on est aujourd'hui au pied du mur. Cela devient délirant, c'est du stress au travail.

Bio express
1964 Naissance à Armentières
1983 Bac
1995 Elu maire de Beaucamps-Ligny
1996 Reprend avec un associé une société qui deviendra le groupe Cèdres Industrie
2007 Elu président du Ceser

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