"Les grands groupes voudront cumuler e-business et vente à domicile"

Nous ne sommes pas encore banalisés. Les relations avec l'Etat, l'administration en général, avancent bien, les relations sont bonnes avec les différents gouvernements. C'est encore à prouver avec le monde de la banque et de la finance. Quel est le bilan normatif d'une société de vente à domicile, par exemple? Il n'en existe pas, alors que pour une franchise, c'est plus fréquent. Il y a encore du travail ! Mais grâce aux Pme 100% françaises qui se se sont développées ces dernières années, les choses changent peu à peu. Les prises de participation pour soutenir leur croissance deviennent possibles. Les outils administratifs et juridiques sont bons, le respect du consommateur bien encadré.

Non! Avec la Fédération, nous avons obtenu le code identification PoleEmploi, alors qu'il n'y en avait pas jusqu'à l'an dernier pour les Vendeurs à Domicile Indépendants (VDI). Le statut peut ensuite évoluer vers agent commercial ou auto-entrepreneur, c'est compatible. Nos métiers permettent à des personnes à mi-temps ou à temps plein d'avoir un complément de revenu, de trouver une activité libérale et un moyen d'émancipation personnelle. En terme d'emplois, la fédération a signé un accord avec l'Etat l'an dernier pour créer 100.000 emplois en trois ans. Nous sommes en phase avec ces objectifs.

Même si tous les acteurs de la vente à domicile n'ont pas des produits différenciants, ils ne sont en tout cas pas interpellants pour les VADistes. Nos canaux sont ceux de la proximité, de la convivialité, il faut pouvoir toucher le produit lors des ateliers de vente. Ce créneau est même redevenu moderne. Il ne contrecarre pas le e-business, bien au contraire. Je pense que les grands groupes voudront cumuler les deux, e-business et vente à domicile. Chez H20, après deux ans de travail, nous équipons nos conseillers de leur propre site Internet, qui leur permettra de gérer leur portefeuille client, le suivi. Et nous jouons avec Facebook et les réseaux sociaux pour promouvoir nos opinions.