Tessenderlo rebat les cartes de ses deux usines régionales
75 millions d'investissement à Loos et 39 licenciements économiques, et cession de l'usine Calaire et de ses 200 salariés au groupe ICIG : la décision du belge Tessenderlo de quitter le secteur de la pharmacie a des conséquences fortes dans notre région. Primo, l'usine PCL de Loos, qui fut à l'origine de l'empire Kuhlman,à partir de 1825, va cesser sa production d'intermédiaires pharmaceutiques, mais aussi d'engrais, pour se concentrer sur la seule fabrication de produits de traitement de l'eau. Une réorientation qui se traduit tout à la fois par des suppressions d'emplois mais aussi par un très important plan d'investissement : Tessenderlo annonce 75 M sur dix ans, dont deux tiers pour moderniser l'outil et doubler la capacité de production, et un tiers pour traiter la lourde pollution historique. L'usine est la dernière de métropole lilloise classée Seveso 2 depuis la fermeture de Rhodia à la Madeleine. L'autre usine de Tessenderlo dans la région, Calaire, à Calais, va quant à elle être purement et simplement cédée, tout comme une autre entité italienne qui n'est plus dans le « core business ». Calaire emploie encore 200 personnes (après un précédent PSE qui a réduit l'effectif de 50 postes), pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 25 M. Son futur propriétaire, ICIG est un conglomérat développé par acquisitions depuis 2004, qui compte aujourd'hui 17 usines chimiques en Europe et aux USA, pour un chiffre d'affaires de 700 millions d'euros.
OD
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