Daniel Percheron

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

La crise frappe durement notre région industrielle, avec un chômage 3,5 points au-dessus de la moyenne française. Comment faire face?

Dans une Europe ouverte à tous les vents et souvent les vents mauvais de la mondialisation, une région au coeur de l'Europe faisant partie d'un Etat-Nation au bord de l'abîme qui s'interroge sur son modèle français est une région qui a beaucoup de mérite à parler au futur!
D'autant plus que nous assistons à ce phénomène que nous n'imaginions pas : l'Europe est en train de sortir de l'Histoire. Elle n'est qu'impuissance, qu'hésitation, et face à la crise, elle regarde un monde nouveau. Nous, au coeur de l'Europe, sommes directement concernés.

Avons-nous les ressources propres pour rebondir ?

Face à la crise, à la compétition mondiale, à la lutte des territoires, qu'est ce qui peut constituer le plus d'une région? D'abord la qualité de la main d'oeuvre, nous l'avons. Écoutons les responsables japonais de Toyota et regardons les investissements étrangers. Deuxièmement, le savoir faire technologique. Nous l'avons... et nous ne l'avons pas. Le tableau du crédit impôt recherche nous rappelle que nous sommes septième cette année à bénéficier de cette mesure prometteuse. Nous représentons 1,7% de ces crédits, Midi-Pyrénées, avec EADS, 3,6%, et l'Ile de France 67%! Le savoir faire technologique, ce triangle magique formation-recherche-innovation sera au coeur des interrogations et réalisations de demain. Enfin, un facteur culturel peut permettre à une région d'être un peu plus douée. Ce facteur chez nous peut tout simplement s'appeler consensus, le schéma régional de développement économique l'a montré. Non pas le consensus mou où on se met d'accord pour ne rien faire, mais le consensus actif où chacun a sa place et accepte en quelque sorte un raisonnement commun.

Il n'a pas suffi par exemple pour la première labellisation Campus International...

Je ne partage absolument pas les avis émis publiquement ou plus confidentiellement sur ce sujet. Cet appel à candidature cachait quand même des préoccupations politiques et géopolitiques. Dans une France dominée au niveau des collectivités par la gauche, les pôles de compétitivité, les campus internationaux ou le grand emprunt obligent un gouvernement de droite à tenir un double langage.
Nous avons été rattrapés sur la base d'un accord intellectuel et financier. Les collectivités locales, par ma voix, ont accepté de financer à 50% la notion de campus international. Et au coeur de ce rattrapage figurent les learning centers, les bibliothèques du XXIème siècle.
Aujourd'hui, le Nord-Pas-de-Calais malgré ses difficultés a parfaitement compris au niveau de ses forces vives que plutôt que d'attendre qu'on lui tende la main, il s'agit d'abord de se prendre en main!

Autre projet que l'Etat a localisé dans la région, le Louvre-Lens. Sentez-vous enfin la dynamique territoriale des acteurs locaux que vous appelez de vos voeux depuis deux ans ?

C'est l'économie résidentielle. Les territoires ont bien compris en Nord-Pas-de-Calais, avec respect, que le temps de l'industrie lourde, des pays noirs, était passé.
Le Louvre Lens est le symbole au coeur des cités minières, de ce que nous voulons faire dans tout le territoire. Nous voulons attirer, séduire, retenir, nous mettre au niveau de l'attractivité territoriale d'autres régions, d'autres métropoles, d'autres pays. Mais il repose sur un accord que nous avons accepté, léonin et miraculeux à la fois : des collections inestimables du Louvre arrivent à Lens, l'investissement et le fonctionnement pour les accueillir sont à la charge des collectivités locales. Le Louvre-Lens fonctionnera pratiquement exclusivement sur l'argent public local, même si nous sommes dans une des agglomérations les plus pauvres ou les moins riches de notre pays.

Au lieu d'Euralens, qui est une formule associative, ne faudrait-il pas être plus ambitieux et aller vers une intercommunalité unifiée entre Lens-Liévin et Hénin-Carvin ?

Le Pas-de-Calais n'avait pas de hiérarchie urbaine. Depuis 2001, grâce à la loi Chevènement, il voit naître des intercommunalités qui sont de grandes villes en devenir de 180, 200, 250.000 habitants. 2001: ça ne fait que neuf ans. Laissons leur le temps de s'affirmer, et si elles le décident, de s'associer , se regrouper et collaborer. L'avenir appartient-il à ces regroupements, ces collaborations ? Vraisemblablement. Les élus en sont-ils conscients ? Indiscutablement. Je vous rappelle que quand Dunkerque a voulu unir son destin à Saint Pol, la population concernée a hésité...Les populations ne se ruent pas vers l'effacement des frontières communales.

Partagez vous l'idée que le paysage institutionnel français a vocation à se cristalliser autour des échelons intercommunaux et régional?

Le paysage institutionnel français est très harmonieux et équilibré. C'est assez curieux d'ailleurs que l'invraisemblable réforme territoriale du président Sarkozy finisse par nous amener à douter de cet équilibre. L'intercommunalité a réussi en France, les départements se sont adaptés et ont su conjuguer modernité et proximité. Les agglos sont particulièrement performantes et la région prend petit à petit la mesure de ce qui doit être son rôle : rassembler autour des projets et avancer. Je pense que ça marche bien et je ne vois pas l'intérêt de nier cette réussite. On dit " financements croisés ", c'est vrai, compétences qui se chevauchent, ce n'est pas toujours faux. Mais dans l'ensemble, ça marche.

"Nous allons être littéralement étranglés financièrement à partir de 2013-2014, et là, la question de l'ambition des régions se posera véritablement."

L'ampleur des déficits publics menace-t-elle les grands projets structurants à l'instar de Seine-Nord ou du centre d'essais ferroviaires ?

Nous prions pour l'alternance en 2012, devant la réforme territoriale... Les régions ne seront plus des régions. Nous n'aurons plus le droit de lever l'impôt, nous dépendrons de l'Etat à 94% pour nos ressources. Si cette réforme passe, une grande partie de l'investissement public, qui est majoritairement celui des collectivités locales, s'arrêtera. Nous n'aurons plus les moyens. Nous venons de nous voir supprimer la péréquation, que nous touchions parce que nous étions relativement pauvres avec le 21ème PIB sur 22 et un chômage de masse. Nous allons être littéralement étranglés financièrement à partir de 2013-2014, et là, la question de l'ambition des régions se posera véritablement.

Vous présidez le nouveau syndicat mixte intermodal régional des transports. Peut-il être un vrai levier de transformation des modes de transports ?

Avant d'en venir à un système de type carte orange qui suppose d'énormes transferts financiers, on peut avancer vers une unification des tarifs et une simplification des transports de nos concitoyens. Le Smirt peut être un très bel outil pour envisager l'avenir. Dans l'aire urbaine centrale, en liaison avec les deux autres systèmes urbains de la région, le littoral et le Hainaut, on peut inventer les modes de transports, les méthodes, les financements qui feront de nous une région exemplaire pour la mobilité durable.
Le smirt sera t-il un jour autorité organisatrice de transport ? Oui bien sûr si tout le monde le souhaite. Le facteur culturel sera décisif. Il faut l'accord de tous, c'est la lente maturation démocratique nécessaire.

 

Vous plaidez pour un lien cadencé entre Lille et le bassin minier. Comment le financer ? Par un péage urbain ?

Dans le cadre du Louvre Lens nous avons la volonté d'aboutir à cette ouverture du bassin minier sur la métropole lilloise. D'ailleurs, l'asphyxie routière plaide pour cet aboutissement. En aurons-nous les moyens ? Nous le saurons dans les mois qui viennent. Avec le Smirt, nous ferons les études nécessaires pour voir comment le faire, sous quelle forme, en surface ou en métro. Nous allons nous pencher sur la méthode Singapour. Le péage urbain modéré, d'abord poids lourd, ensuite un peu peut-être un jour automobiliste, peut-il être sollicité? Sans aucun doute. A une condition, c'est qu'il n'y ait pas de discrimination sociale dans le domaine du travail emploi, ou du travail mobilité.
Avant le mois de décembre il faut avoir les idées claires.

Le projet de nouvelle gare TGV doit-il être abandonné faute d'accord de Lille Métropole ?

A partir de la région, nous avons réussi entre 1986 et 1993, l'effet TGV, l'effet Eurostar. La région a financé la gare de Lille et les électrifications d'accompagnement. Cette fois ci, devant la grande vitesse totale nord-européenne, nous avons le devoir de dire que nous ne resterons pas à l'écart du Thalys qui sera le vecteur de la grande vitesse européenne. Le moyen d'arrêter le Thalys, qui ne pénètre pas à Lille, est absolument au coeur de nos réflexions.
Nous entendons bien ce que dit la communauté urbaine. Pierre Mauroy a changé le destin du Nord-Pas-de-Calais en faisant pénétrer le TGV dans Lille.

Mais nous sommes menacés d'être banalisés! L'Ile de France, Christian Blanc, sont en train, sur l'effet TGV, le métro rapide, l'irrigation du territoire, la liaison avec le Havre, de bouleverser la donne. La première réponse qui pourrait faire l'unanimité et mettre en confiance pourrait être de prolonger le TGV régional, le TER-GV jusqu'à Bruxelles, peut-être Anvers, peut-être au-delà. Nos dernières rencontres avec la SNCF montrent que nous progressons à pas de géants dans cette voie.
Paradoxalement, si nous réussissons cela, la gare complémentaire qui arrêterait les Thalys devient encore plus nécessaire à Seclin ou Hénin-Beaumont. Moi, je ne renoncerai jamais à la grande vitesse européenne.

Je vous rappelle la formule de Jacques Attali : le seul endroit où l'Europe peut construire un coeur de mondialisation, c'est le long de la voie à grande vitesse entre Londres, Lille et Bruxelles. Nous sommes au coeur de notre ambition et du développement économique.

Le ferroviaire, ce sont moins de 10.000 salariés. Quid de l'industrie automobile et ses 55.000 emplois fragilisés par la crise ?

On va essayer de dialoguer, de collaborer. Pierre de Saintignon est en train de trouver la formule magique qui nous permette d'être autour d'une table! Si le triangle formation-recherche-innovation s'appliquait à la troisième région automobile d'Europe, ce serait merveilleux. Depuis quelques semaines on voit des signes. Les dirigeants de la Française de Mécanique nous ont demandé notre aide pour gagner la bataille des nouveaux moteurs et pérenniser au moins pour 10 ans leur destin. Nous leur avons dit oui, ils ont gagné, c'est une avancée considérable.

D'autre part, la Kangoo électrique va être construite à Maubeuge, c'est formidable. Nous esquissons par ailleurs un raisonnement en faveur de la voiture électrique. Si l'agglomération de Maubeuge est d'accord, nous allons l'équiper en infrastructure pour promouvoir la voiture électrique. Si d'autres agglos veulent suivre, nous les accompagnerons également.

Pour bien montrer cette foi dans le véhicule électrique, nous équiperons le territoire progressivement de manière expérimentale mais aussi collective, en stations service pour l'échange de batteries, en bornes de parking et en prises individuelles dans les maisons, pour faire le plein la nuit. Nous avons reçu Renault il y a deux jours, qui se montre intéressé. Se positionner sur la voiture de demain, ce n'est pas neutre pour une grande région d'industrie automobile.

"Pour Boulogne, je dis priorité un le poisson, priorité deux le poisson, priorité trois le poisson!"


Bio-express

1942
naissance à Beauvais
Professeur d'histoire-géographie

1973-1997
Premier secrétaire de la fédération PS du Pas-de-Calais

1979-1983
député européen

Depuis 1983
Sénateur du Pas-de-Calais

Depuis 1986
Conseiller régional

Depuis 2001
Président du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, réélu en mars dernier

Parmi ses autres mandats
Conseiller municipal de Liévin, président d'Euralens, du SMIRT, du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Membre de la commission des affaires culturelles au Sénat

 

Avec Team², la région a sept pôles de compétitivité mais aussi 13 pôles d'excellence. N'y a t-il pas risque de saupoudrage?

On ne saupoudrera jamais assez! 7 pôles en Nord-Pas-de-Calais, cela veut dire qu'à partir du rapport de Christian Blanc, les clusters à la française sont nés. Dans une région de densité économique, industrielle et de faible tradition de recherche comme la nôtre, ils sont les bienvenus. Les pôles d'excellence sont nécessaires. Si nous aboutissons à faire la boucle ferroviaire à Aulnoye, avec la présence des grands constructeurs mondiaux, l'agence de sécurité et d'interopérabilité européenne, et les universités de Valenciennes et Lille, nous pouvons esquisser le Toulouse du ferroviaire.

Regardez Boulogne et son pôle Aquimer: Les Boulonnais rêvent d'un port polyvalent, d'un port de plaisance, d'un port transmanche. Oui, mais ce qui compte ce sont les 5000 emplois dans la transformation et l'accueil du poisson. Il nous faut focaliser les énergies boulonnaises, régionales et littorales sur ce pôle Aquimer, sinon c'est compromis...Dans la grande bataille mondiale de la pêche et du poisson sauvage ou d'élevage qui s'annonce, Boulogne est une ville, la Bretagne est une région, la Méditerranée est une civilisation...Pour Boulogne, je dis priorité un le poisson, priorité deux le poisson, priorité trois le poisson!

Mais que faire si la ressource s'épuise ? L'aquaculture ?

Sur 140 millions de tonnes de poissons consommés cette année, la moitié vient déjà de l'élevage. Ca ne va pas s'inverser. 3% seulement du saumon consommé est un saumon sauvage. Pouvons nous faire de l'aquaculture hors sol ? Car nous n'avons pas de littoral disponible comme le Chili ou la Norvège. Pouvons nous envisager cela avec la perspective de voir Roquette nourrir le poisson avec des protéines végétales? Pouvons nous garder notre tradition de pêche de proximité étaploise et hauturière, ce sont de véritables questions.

Et le tourisme ?

J'ai proposé de faire de Nausicaa le Louvre de la mer. Nous sommes prêts à mettre pratiquement la même somme, encore faut-il qu'on soit d'accord! Si c'est Nausicaa pédagogique, qui explique avec de grands panneaux ce qu'est la défense des océans, ce n'est pas la peine. Si c'est Nausicaa Atlanta, avec un immense aquarium ouvert sur la ville, avec 1,2 million de visiteurs devant la magie du vivant dans l'océan, alors tout est possible. Je n'ai pas de leçon à donner, c'est Guy Lengagne qui a eu l'immense mérite prophétique de faire Nausicaa. C'est un projet à 80-100 millions d'euros. Nausicaa a déjà 600.000 visiteurs. L'impact économique serait considérable. Les dernières études du Louvre nous expliquent que pour un euro dépensé au Louvre, ce sont 10 euros dépensés dans la ville. Et pour un emploi du Louvre, ce sont 10 emplois créés à l'extérieur. Ces grands établissements culturels sont au coeur de l'économie résidentielle et l'attractivité du territoire et constituent des atouts considérables.

Il se dit dans les salons lillois qu'un accord aurait été signé entre vous et Pierre de Saintignon pour lui laisser la présidence à mi-mandat. Qu'en est il ?

Il n'y a jamais eu d'accord. Le temps de la fédération du Nord était venu, mais les socialistes du Nord, avec beaucoup de fraternité, ont considéré que comme le mandat n'était que de 4 ans, la continuité devait l'emporter sur l'alternance entre socialistes du Nord et du Pas de Calais en cas de victoire.

Moi j'étais dans l'esprit qu'au bout d'un mandat et demi, soit neuf 9 ans, j'étais disposé à ce que l'alternance joue si nous l'emportions. Mais j'ai été élu pour ce mandat court. Il n'a jamais été évoqué la nécessité, l'opportunité d'arrêter à mi-mandat, c'est aussi simple que ça.
Il y a deux grandes fédérations, il n'y a pas de choc intellectuel à considérer qu'un jour un des leaders de celle du Nord soit au plus haut niveau de la région. Nous ne sommes pas dans la cuisine politique, mais dans une vision objective. Le plus grand département de France a vocation normalement à diriger la région Nord Pas de Calais, surtout quand les hommes et les femmes de ce département sont de stature nationale, comme Michel Delebarre, Martine Aubry, ce n'est pas rien.

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