Vivocaz digitalise la vie des véhicules

Jean-Charles Roy a lancé son appli mobile il y a deux ans. Pour faciliter l'entretien et la (re)vente auto et devenir une référence d'ici 2022.

Publié le 29/10/2019 par Julie Kiavué / Lecture libre / Temps estimé: 2 minutes

Jean-Charles Roy, fondateur de Vivocaz à Soissons.
Jean-Charles Roy, fondateur de Vivocaz à Soissons.

Jean-Charles Roy a lancé son appli mobile il y a deux ans. Pour faciliter l'entretien et la (re)vente auto et devenir une référence d'ici 2022.

Les particuliers sont particulièrement méfiants lorsqu'ils veulent acheter ou revendre un véhicule. "A combien puis-je revendre ma voi- ture ? Pourquoi ce prix ? est-ce le bon? La reprise de véhicule chez un professionnel est-elle la meilleure des solutions ? Que ce soit au travail ou dans mon entourage, le questionnement est toujours le même", assure Jean-Charles Roy (photo), fort de ses 20 ans de carrière dans les réseaux de distribution auto. L'entrepreneur de 47 ans pense avoir flairé un marché. En septembre 2017, il crée Vivocaz à Soissons, une appli mobile permettant à un particulier de créer gratuitement le "carnet de santé" digitalisé de son véhicule contenant l'état général de la carrosserie et de la mécanique, les factures d'entretien, la date de la première immatriculation voire les accidents. L'idée est d'assurer une traçabilité de la vie du véhicule en toute transparence.

Et ainsi, faciliter sa vente à un particulier ou à un pro. A ce jour, l'appli totalise 5 200 comptes utilisateurs et un millier de réparateurs agréés en France. Jean-Charles Roy serait en négociations avec un groupe de conces- sionnaires et des constructeurs.

A son lancement, Vivocaz ciblait les quelque 5,7 millions de véhicules d'oc- casion vendus chaque année. Désormais, il s'ouvre aussi aux voitures neuves. "Si l'on peut constituer un dossier digital dès la première immatriculation, c'est mieux", souligne le fondateur. Qui a ouvert 8% de son capital à des business angels (85 K€) deux mois après le démarrage de Vivocaz. L'an dernier, Bpifrance l'a accompagné avec une avance remboursable de 56 K€ et la Région, avec un apport de 5 K€ par poste créé, pendant trois ans. Pour accélérer, il recherche 1 M€ d'ici la fin de l'année. Vivocaz emploie trois collaborateurs et pourrait atteindre les 15 salariés à moyen terme. Selon l'avancée de ses projets d'internationalisation. Le dirigeant mire le Benelux et l'Espagne. Mais avant cela, il ambitionne les 500 K€ de chiffre d'affaires pour 80 000 véhicules gérés dès 2020.