Take a meal : la nouvelle cantine digitale

Le concept de click & collect de Clément Sciberras, Julien Corbin et de Raphaël Arroche auprès d’une cinquantaine de restaurants lillois devrait essaimer dans d’autre villes.

Publié le 26/02/2019 par Anne-Henry Castelbou / Lecture libre / Temps estimé: 2 minutes

Le concept de click & collect de Clément Sciberras, Julien Corbin et de Raphaël Arroche auprès d’une cinquantaine de restaurants lillois devrait essaimer dans d’autre villes.

Lille a été une fois de plus une ville-test pour trois jeunes start-uppers, issus de l’Edhec Business School. Clément Sciberras, Julien Corbin et Raphaël Arroche ont créé en janvier 2018 Take a meal. Le concept - americain - repose sur un service de vente à emporter, en click & collect, dans le domaine de la pause déjeuner. Pour un abonnement de 9,99 euros par mois, il est proposé aux clients lillois des menus d’une cinquantaine de restaurants du centre ville, renouvelés tous les jours : traiteur français, pizzeria, restaurants japonais... Prix : de 5 à 15 €. Le client réserve son menu le matin puis choisit l’heure à laquelle il ira le chercher à midi. La cible : les jeunes salariés pressés déjeunant au bureau. Le site garantit des prix inférieurs de 20% à 50% par rapport à la carte du restaurant, une proximité par rapport au lieu de travail et une rapidité d’exécution puisque le client passe en priorité pour récupérer son menu. A compter de ce mois de mars, l’offre évolue avec la possibilité de payer avec des tickets restaurants.

Développement national

Ce nouvel acteur de la « Foodtech » - écosystème d’entreprises associant alimentation et technologie - explique les clés de son succès : « Par rapport à nos concurrents qui livrent les menus tout en faisant payer la livraison, nous sommes les seuls à répondre aux trois attentes de notre cible pour la pause déjeuner : un prix attractif, la proximité et la rapidité. Take a meal est une des premières start-up de la Foodtech dans le click & collect », se rejouit Raphaël Arroche, 25 ans, co-fondateur.

Les restaurants ne sont pas commissionnés. En échange de prix attractifs, la SAS élargit leur visibilité digitale et permet un flux supplémentaire de clients. Aujourd’hui, l’équipe de cinq personnes est répartie sur deux incubateurs, à l’Edhec à Roubaix et à la Station F à Paris, pour envisager un developpement dans d’autres villes. Accompagnée par le Réseau Entreprendre, Take a meal cherche à lever des fonds, notamment auprès de la BPI.