la région plébiscitée par l'investissement industriel étranger

En 2020, malgré la crise sanitaire, NFI a enregistré 120 dossiers contre 130 un an plus tôt.

Voilà quatre ans que les Hauts-de-France caracolent en tête des régions françaises en matière d'accueil des investissements industriels étrangers. Deux classements font référence en matière d'attractivité économique : celui de Business France positionne la région au deuxième rang en terme d'emplois créés par les investissements étrangers, et première en matière industrielle, devant l'Ile-de-France. Celui de EY, plus généraliste, n'en est pas moins flatteur pour les Hauts-de-France : Toutes catégories confondues, la région occupe la troisième place du podium en nombre de projets. Sur le segment industriel, la région est numéro deux mais sur l'ensemble de l'Union européenne, surclassée uniquement par la Rhénanie du Nord-Westphalie. « Sur 2018-2020, nous sommes la première région européenne sur l'industrie, alors que nous sommes douzième toutes catégories confondues. cela montre le focus très fort que nous avons sur l'industrie », se félicite Yann Pitollet, directeur de Nord France Invest. 2020, année du grand confinement, aurait pu voir le flux de dossiers s'effondrer. Certains prédisaient une chute de 40% des dossiers. Il n'en a rien été : NFI a enregistré 120 dossiers contre 130 sur l'exercice record de 2019. Le métier de la prospection de projets a du reste évolué considérablement, avec beaucoup plus d'échanges en visio, acceptés désormais même dans cet univers de confidentialité maximale. « En fait, les entreprises ont commencé à enjamber cette crise sanitaire et en ont même profité pour réinvestir au contraire dès 2020 ».

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Le flux ne se tarit pas non plus cette année. « Notre portefeuille de projets dans le pipe ressort aujourd'hui en hausse de 30% par rapport à l'avant covid. L'activité est très soutenue », décrit Yann Pitollet qui relève l'effet vertueux du rang élevé de la région dans les classements d'implantation. « Quand on rencontre des investisseurs comme le conseil d'administration d'un groupe américain la semaine dernière, sur un projet en concurrence avec la Pologne, ils se disent que nos arguments ne sont pas de la flûte ».

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