Image et attractivité de la région... quelles tendances ?

Dans la continuité des études menées en 2011, 2014 et 2017 par KPMG, Nord France Invest a renouvelé son souhait de mesurer l’évolution de l’attractivité de la région Hauts-de-France. Pour ce faire, les équipes Nord de KPMG ont rencontré, en ce début d’année, 117 entreprises à capitaux étrangers implantées dans notre région sur les 1 546 recensées de plus de 10 salariés.

Publié le 27/10/2022 par Equipe Eco121 / Lecture libre / Temps estimé: 3 minutes

Une étude signée Marc Lengrand et Jocelyn Scamps, directeurs KPMG région Nord.
Une étude signée Marc Lengrand et Jocelyn Scamps, directeurs KPMG région Nord.

Dans la continuité des études menées en 2011, 2014 et 2017 par KPMG, Nord France Invest a renouvelé son souhait de mesurer l’évolution de l’attractivité de la région Hauts-de-France. Pour ce faire, les équipes Nord de KPMG ont rencontré, en ce début d’année, 117 entreprises à capitaux étrangers implantées dans notre région sur les 1 546 recensées de plus de 10 salariés.

A l'origine des implantations...

Se développer commercialement ! Voilà, depuis 2011, la raison principale d’implantation de ces entreprises, qui résulte plus d’une création de site que d’une acquisition. 3 entreprises sur 4 sont à capitaux européens et, pour toutes, la position de la région ressort comme étant le critère d’implantation par excellence (cité par 85 % des répondants), suivi (mais de loin) par le tissu économique et le marché.

Malgré la crise sanitaire, des filiales optimistes et des perspectives encourageantes

La crise a impacté positivement un quart des filiales mais négativement plus de la moitié d’entre elles. Comme de nombreuses entreprises, elle sesont réorganisées en instaurant le télétravail, la flexibilitéet le chômage partiel. Pour autant, elles constatent, en2022, une croissance tout aussi favorable qu’en 2017. Elles sont même plus nombreuses à constater une forte croissance (26% vs 15% en 2017). Les prévisions sur deux ans se révèlent encore très encourageantes avec des perspectives de croissance pour 75%. Le bilan d’implantation progresse encore : atout pour 53 % des répondants, stratégique pour 32 %... rien d’étonnant à constater un niveau de prescription de nouveau élevé (84 %).

Ressources humaines, infrastructures, qualité de vie... ça évolue !

Les points forts soulignés en RH sont la productivité, l’implication et le climat social. Mais les problèmes de recrutement déjà perçus en 2017 seconfirment avec une difficulté accrue à recruter. L’évaluation globale de la main d’œuvre reste toutefois positive pour 84% d’entre elles même si 36% expriment une dégradation depuis 5 ans. A l’inverse, sur cette même période, le niveau de satisfaction des infrastructures de transports (notamment le réseau routier) et la qualité de vie gagnent des points, activités sportives, enseignement supérieur et dynamisme culturel tirant une fois de plus leur épingle du jeu.

<img1#right#550/>Innovation, RSE : où en sommes-nous ?

Comme en 2017, les filiales sont toujours tournées vers l’innovation et font appel, pour 60% d’entre elles, à des technologies et procédés innovants. Elles se sont également emparées des sujets environnementaux, encore en balbutiement en 2017, et sont une majorité (62%) à disposer d’au moins un indicateur pour mesurer leur empreinte environnementale. Cette préoccupation devient centrale dans la stratégie des filiales dont 60% affirment avoir un projet d’investissement en la matière !

L'image de la région progresse, tout comme son attractivité

L’image de la région évolue favorablement ! En 5 ans, la perception de la région est très satisfaisante et caracole à 95% de satisfecit ! Même son de cloche côté attractivité ! 70 % des répondants considèrent en effet qu’elle s’est améliorée.

Où accentuer les efforts pour demain ?

L’attractivité des Hauts-de-France résidera avant tout dans une offre de formation de qualité et adéquate, assurant une main d’œuvre disponible et qualifiée. Au rang des préoccupations majeures, on retrouve également la poursuite du développement des réseaux de transports dont le Canal Seine Nord.

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