Interview croisée : Valérie Létard et Alain Bocquet face à l'avenir du Valenciennois

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Avec la fermeture redoutée de Sevelnord, risque-t-on de repartir dans un cycle de désindustrialisation tel que le Valenciennois l'a connu dans les années 70 ?


Valérie Létard. Nous nous battons pour que Sevelnord ne ferme pas. Depuis septembre dernier, nous savons que la pérennité de Sevelnord dépend du choix du groupe PSA pour la production d'un nouveau véhicule utilitaire. Il n'y a pas de fatalité sur ce dossier. J'ai alerté et posé une question d'actualité au Sénat le 27 octobre à Éric Besson, Ministre de l'Industrie. Notre territoire a, depuis longtemps, compris l'importance d'anticiper les difficultés pour mieux y faire face. C'est ce que nous avons réussi à faire récemment avec le groupe Toyota qui investit dans la production de la future Yaris hybride à Valenciennes ce qui permet la création de 800 nouveaux emplois sur notre territoire. Sur le dossier Sevelnord, j'ai appelé de mes voeux la création d'une cellule d'anticipation industrielle réunissant les syndicats, les élus concernés et le groupe PSA. C'est chose faîte depuis le 18 novembre dernier avec l'installation de cette cellule par le préfet de région. Il faut anticiper la fin du partenariat entre Fiat et PSA en 2017 avec un seul objectif : trouver un nouveau partenaire à PSA pour que le Valenciennois accueille ce futur utilitaire, la K-zéro.

Alain Bocquet.Oui, c'est un vrai risque ! Depuis la casse de notre sidérurgie, le Valenciennois s'est battu pour se redresser. Il a fallu faire face aux choix " courtermistes " dominés par la recherche d'une rentabilité à tout crin. Si Sevelnord fermait, on retomberait dans la régression. A juste titre, salariés, élus et population crient : " nous ne voulons pas d'un autre Usinor Denain ".


Considérez-vous que votre territoire a déjà réussi sa reconversion ?

V.L. Pleinement même si le travail n'est pas terminé. Le valenciennois a surmonté deux séismes majeurs dans son histoire économique : la disparition de l'activité minière et celle de la sidérurgie. Les efforts conjugués de la communauté d'agglomération, de la CCI et de l'Etat ont permis d'accueillir des fleurons de l'industrie automobile et de conforter la présence de leaders mondiaux des transports contribuant à faire passer le taux de chômage de 22 à 14 % en 10 ans ! La méthode insufflée par Jean-Louis Borloo a permis de relever le défi de l'emploi. Valenciennes s'est réinventée et rayonne aujourd'hui au travers des pôles automobile, ferroviaire, numérique... Au-delà, le Valenciennois a changé son image avec l'arrivée du Tramway, avec le Phénix, Scène Nationale, avec le magnifique stade du Hainaut, Valigloo, la nouvelle patinoire... Valenciennes n'a pas seulement réussi sa reconversion, elle a réussi sa mutation. Bien entendu, beaucoup de travail reste à faire et nous devons continuer à nous mobiliser tout particulièrement pour l'emploi.


A.B. " Réussi " c'est beaucoup dire ! Il reste énormément à faire. Ici, le taux de chômage, 13,9%, est 1,1 point au-dessus du taux régional. Nous ne restons pas l'arme au pied. Nos actions aux uns et aux autres, ont permis l'implantation de Toyota, de GSK ; l'annonce de la nouvelle boîte de vitesses à l'UMV de PSA, et Railenium... La Porte du Hainaut gère une trentaine de zones d'activités. En deux ans, nous avons accompagné plus de 20 projets qui représentent 21 millions d'euros et 360 emplois. Nous venons de passer le cap de 100 TPE aidées par un dispositif unique en région. Notre agence économique qui fédère 88 entreprises, fait progresser une reconversion orientée vers nos filières d'excellence : l'automobile et la métallurgie, le ferroviaire, les énergies nouvelles, un pôle innovant " Eau, santé, bien-être ". Des choix qui recoupent les priorités du Schéma Régional de Développement Economique.


Le ferroviaire est une des priorités principales affichées par le Valenciennois. Cela conforte les deux majors, mais est-ce efficace pour toute la filière ?

A.B. La commission parlementaire que je présidais a souligné à l'unanimité, la nécessité d'une filière française du ferroviaire. Notre région est concernée avec 10 000 emplois. Les majors se sont laissés griser par la mondialisation. Sauf qu'il manque une vraie coopération européenne face aux pays émergents. Un " Airbus du rail " s'impose. Avec les équipementiers, il faut passer de la sous-traitance à la co-traitance. Nous manquons d'entreprises de taille intermédiaire (ETI). Pour accompagner cette évolution nous agissons sur trois leviers : structuration de la filière avec par exemple, une activité de déconstruction ferroviaire associant des entreprises ; diversification avec la création d'un GIE pour travailler une offre de produits et de services commune à plusieurs entreprises ; innovation avec des mutualisations de moyens au service de programmes de recherche-développement.

V.L. Ca va largement au-delà. Le ferroviaire est en effet une de nos priorités stratégiques en termes de développement économique parce qu'elle s'appuie sur la présence de toutes les composantes de cette filière dans le Valenciennois. On retrouve en effet les deux grands industriels que sont Alstom et Bombardier qui font vivre également tout un réseau de PME, sous-traitants et équipementiers. A côté de ce tissu industriel, l'Université de Valenciennes qui a été labellisée Campus Innovant dans le domaine des Transports Durables apporte une réelle plus value à la filière dans les domaines de la formation, de la recherche et de l'innovation. C'est une université que nous avons toujours soutenue puisque sans la recherche et l'innovation, il n'y a pas d'excellence, ce qui affaiblit la compétitivité de nos entreprises et il n'y a donc pas de pérennité de notre tissu industriel. C'est aussi pour ces raisons que je me suis battue, avec la communauté universitaire et le monde industriel, pour accueillir dans le Hainaut le projet d'institut de recherche technologique dans le domaine des infrastructures ferroviaires. Cet IRT permettra à nos entreprises d'être davantage compétitive, de gagner des parts de marchés à l'export, et ainsi de créer des emplois qui sont évalués à 20 000 au niveau national et donc 8 000 pour notre Région.

Valenciennes Métropole soutient également très largement la filière ferroviaire en aménageant un site dédié aux Transports Durables et à la Mobilité pour accueillir à la fois des entreprises, des centres de formations, des laboratoires de recherche privés et publics dont essentiellement ceux portés par l'Université, mais aussi des activités d'innovations. Il est également prévu que le pôle de compétitivité I-TRANS, qui est à vocation mondiale, l'Association AIF s'y implantent. L'agglo y investit près de 16 millions d'euros. Si aujourd'hui le Valenciennois est reconnu comme LE territoire du ferroviaire c'est parce que depuis des années nous avons construit sur notre territoire tous ces maillons de la filière. L'enjeu est donc de faire vivre tous ces maillons de la filière au service de nos entreprises et ainsi des emplois du ferroviaire sur notre territoire.


Le tertiaire, très porteur d'emplois, reste une des faiblesses de l'arrondissement, comment y remédier ?

V.L. Je ne suis pas forcément d'accord. Prenons l'exemple des Services à la Personne. C'est le secteur d'activité qui a créé ces dernières années le plus d'emplois à tel point qu'aujourd'hui il y a 5 000 salariés dans ce secteur à l'échelle du territoire de Valenciennes Métropole. Mais en effet, c'est évident que ce secteur d'activités ne se voit pas puisqu'il ne nécessite pas de bureaux ! Cependant, les activités tertiaires nécessitant une offre immobilière se développent également dans le Valenciennois entre centre d'appel, logistique, distribution, numérique, bureaux d'étude... Dans ce domaine, la priorité de Valenciennes Métropole est la requalification des friches industrielles. Nous sommes une des premières collectivités au niveau national à avoir autant requalifier ses friches. Chaque mètre carré de friche industrielle, nous les dépolluons, nous les viabilisons pour accueillir de nouvelles activités. C'est notamment le cas sur la friche Vallourec qui accueillera le projet des Rives Créatives avec la serre numérique portée par la CCI du Grand Hainaut qui rassemblera les écoles Supinfocom, Supinfogam, ISD, IIE et les entreprises du numérique qui viendront s'y installer.

A.B. Nous sommes un territoire sous-administré. Et on voit des institutions comme les CAF ou des services d'entreprises se recentrer sur Lille, quand il faudrait maintenir et réimplanter des centres de décision publics ou parapublics... Le tertiaire aussi est en récession. On supprime des emplois dans les banques. Et on souffre d'une offre insuffisante de tertiaire privé, pénalisé par la crise. Consommer des activités de service demande un pouvoir d'achat aujourd'hui absent. L'austérité aggravera ces déséquilibres.


Les deux intercos ont-elles vocation à vivre séparément dans la durée, quels rapprochements sont possibles ? L'idée d'un pôle métropolitain est-elle toujours d'actualité ?

A.B. Nous travaillons au quotidien avec Valenciennes Métropole pour les transports ou le SCOT, avec le Cambrésis pour la zone d'activité de Calvigny ; avec Coeur d'Ostrevent au sein du SIAVED, avec le Douaisis pour la gestion de la Scarpe. Beaucoup d'actions peuvent se faire à la carte, y compris sans continuité géographique. Le pragmatisme, c'est la réalisation de partenariats de projets ; on doit pouvoir le faire tous azimuts, sans ajouter une couche institutionnelle de plus.

V.L. Les deux intercos ont décidé de traiter à l'échelle de l'arrondissement les sujets des transports et du schéma de cohérence territoriale (SCOT). Deux syndicats intercommunaux, dans lesquels nos représentants d'agglo siègent, mènent ces politiques avec beaucoup d'ambition pour notre territoire ! La réussite du tramway illustre parfaitement cette coopération réussie. Au-delà, j'ai appelé de mes voeux au début de l'année 2011 à la création d'un Pôle Métropolitain du Hainaut rassemblant le Valenciennois, la Sambre-Avesnois et le Cambrésis. Il s'agit d'une structure souple, d'un syndicat mixte qui nous permet de porter des projets à l'échelle du territoire du Hainaut en matière de développement économique, santé... J'ai pu mesurer lors de la campagne des sénatoriales tout l'intérêt des élus du sud du département pour ce Pôle Métropolitain qui aurait pour mission l'animation et la coordination d'actions de promotion et de développement de notre territoire à une échelle pertinente. Nous avons rassemblé les présidents des intercommunalités, nous souhaitons agir tous d'un seul bloc par delà les étiquettes politiques et j'ai bon espoir que ce pôle soit constitué au deuxième semestre 2012. Tous comprennent l'intérêt que le Hainaut s'exprime et agisse d'une seule voix pour porter des projets plus ambitieux et mutualiser nos moyens. Seule la CAPH semble regarder plutôt vers la Métropole lilloise.


Comment considérez-vous la naissance de la CCI Grand Hainaut ? Est-ce le prélude à de nouvelles dynamiques territoriales ?

A.B. C'est une décision trop récente et, comme disait un de mes théoriciens préférés : " La preuve du pudding, c'est qu'on le mange ". Je souhaite simplement que les moyens d'action de la CCI s'améliorent et qu'elle puisse redevenir un partenaire de l'aménagement de nos parcs d'activités. Nous soutenons nombre d'actions qu'elle anime. Nous l'associons à nos travaux. Nous n'avons pas toujours les mêmes logiques... C'est la vie qui tranche.

V.L. Cette naissance prouve, tout comme l'université du Hainaut-Cambrésis, que le Hainaut est la bonne échelle de travail, le meilleur curseur pour la dynamique territoriale. Nous avons été les premiers à l'échelle de la région à réfléchir au Pôle Métropolitain. Depuis l'Arrageois et la côte d'opale sont sur cette réflexion.


Croyez-vous dans la dimension transfrontalière comme un levier réel d'aménagement du territoire ? Ne reste-t-on pas depuis des années dans le symbolique ?

A.B. Nous sommes ouverts aux partenariats transfrontaliers. Tourisme, environnement, culture avec Tournai, le parc Scarpe Escaut... Je pense aussi au dispositif Euraphis ; à l'action dans laquelle est engagé l'Office du tourisme pour la valorisation des voies d'eau du réseau transfrontalier. Avec nos amis belges de Hainaut Développement nous organisons des Business dating. Mais il faudrait faire avancer la connexion des transports, la réouverture de la voie ferrée Valenciennes-Mons. Il y a de vrais chantiers à ouvrir. A mon avis, c'est trop lent !

V.L. Aujourd'hui, nous sommes déjà bien au-delà du symbolique ! Les principaux acteurs du Valenciennois travaillent déjà avec nos voisins belges. Les exemples opérationnels sont nombreux : c'est le cas par exemple dans le domaine de la santé et des coopérations par exemple entre nos SAMU, c'est le cas pour l'université de Valenciennes qui vient de signer un partenariat avec l'université de Mons ou encore de la scène nationale du Phénix.

J'ai reçu au printemps 2011 à Valenciennes Rudy Demotte, ministre-président de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est très impliqué sur Tournai et sur le Hainaut Belge. Ensemble, nous avons été au delà de la seule symbolique. Nous avons évoqué les dynamiques de territoire, les fonds structurels européens, la ligne ferroviaire Valenciennes-Mons. Nous sommes en phase sur bien des dossiers, il a découvert le chantier du Stade du Hainaut, nos installations universitaires. Nous avons beaucoup de synergies à mettre en place et le levier passera par les infrastructures et les transports. Je pense par exemple au canal Condé-Pommeroeul et à son raccordement au futur Canal Seine Nord. Avec mes collèges de Cambrai et de Maubeuge, nous sommes persuadés que le pôle métropolitain du Hainaut contribuera au développement de cette coopération transfrontalière.


Le rapport de votre territoire à Lille a-t-il changé depuis ces dernières années ?

A.B. Il existe un brassage économique et démographique. Le nombre d'actifs habitant la métropole et travaillant dans le Valenciennois a augmenté de 60%. Le nombre de " navetteurs " vers Lille a progressé lui, de 25%. De plus en plus de foyers de la métropole habitent dans l'Amandinois. Ce n'est donc pas en opposant les territoires qu'on s'en sortira ! Il faut réfléchir en termes de complémentarité ; agir ensemble. A l'heure de la mondialisation, ce serait ridicule et suicidaire de se replier dans sa zone ! La Porte du Hainaut prend toute sa place dans l'Aire métropolitaine de Lille.

V.L. La Métropole lilloise doit rester et jouer pleinement son rôle de locomotive régionale. A l'échelle régionale et à celle de l'Europe du Nord-ouest, Lille Métropole conduit une politique de renforcement de son attractivité et de son rayonnement mais une forteresse au milieu d'un désert n'a aucun sens. Ce qu'il faut c'est une Métropole forte qui s'appuie sur l'excellence des territoires infra-régionaux. C'est pourquoi, le territoire du Hainaut a plus que jamais une carte à jouer !


Qu'espérez-vous concrètement du canal Seine Nord pour le développement économique du territoire ?

V.L. Ce n'est pas le Canal Seine Nord seul qui va changer le développement du territoire, ce sont les infrastructures adjacentes. Le Valenciennois est une grande région logistique, compte tenu de son tissu économique et de sa position carrefour sur les grands axes européens ; ce secteur d'activité est crucial pour l'économie locale ; aussi, Valenciennes Métropole est engagée dans le développement de la logistique fluviale et travaille en étroite collaboration avec la CCI au projet de développement d'un futur port. C'est la bataille de la logistique qu'il faut gagner et je me réjouis en tant qu'ancienne secrétaire d'état à l'Ecologie que soient encouragés les transports alternatifs.

A.B. Je milite depuis longtemps pour que nos territoires soient au rendez-vous de Seine-Nord. Ces trente dernières années, on a tourné le dos au fleuve. Il faut réparer cette aberration qui nous prive d'un atout. Nous travaillons en relation avec des opérateurs privés déjà présents. Nous allons aménager un port " multi-sites " tourné vers l'essor du " multimodal " associant le fleuve, le rail, la route. Mais on ne doit pas se limiter aux activités de logistique. L'industrie peut être au rendez-vous de Seine-Nord. C'est le sens du projet de déconstruction ferroviaire que j'évoquais et qui à Trith, en bord d'Escaut, pourrait associer LME et les groupes Hiolle et Valdunes.


Le Valenciennois a plusieurs gros projets en vue : Serres numériques, extension du tramway, Railenium... Avec la ruine de l'Etat, ne craignez vous pas pour leur bonne réalisation ?

A.B. C'est sûr, c'est une bataille ! Contrairement à ce qu'on dit, l'argent existe. Il faut qu'il soit utilisé pour les projets structurants. Au sein du Pôle Images régional, nous sommes engagés au côté de l'Université de Valenciennes, dans la reconversion du site d'Arenberg en Fabrique à Images. Un projet tourné vers les technologies de l'audiovisuel et les médias numériques, associant recherche et transferts vers l'économie. Actuellement, nous nous battons pour les financements, c'est légitime. L'Etat a un devoir de reconnaissance. Le Valenciennois a toujours été au rendez-vous de l'intérêt de la Nation.

V.L. Je ne pense pas que l'État soit en ruine. Sur le Valenciennois, pendant longtemps pour un 1 mis sur la table nous en levions 4 grâce au fonds structurels européens, à l'Etat, aux collectivités... C'est cette dynamique que nous avons su conserver. Regardez avec le financement de la ligne 2 du tramway, regardez avec Railenium... L'argent public est précieux mais nous devons plus que jamais investir sur l'avenir du Valenciennois !

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