Arras Maxei se muscle pour l'international

[caption id="attachment_28871" align="alignleft" width="400"] Olivier Hutin, Pdg, accompagné du nouveau DG, Roger Sansano[/caption]

Sept ans après sa reprise par le duo Jean-Marc Dewise et Olivier Hutin, Arras Maxei vit une nouvelle étape majeure. Le fabricant de machines spéciales, basé à Arras, se dote d'un nouvel associé, Roger Sansano, qui prend 20% du capital de la holding de reprise dont le président Olivier Hutin devient le premier actionnaire (47%). Finorpa fait aussi son entrée au tour de table auquel demeure l'IRD (via Croissance Nord-Pas-de-Calais et Artois Expansion). L'opération est accompagnée en prêts participatif via le fonds Finorpa UIMM. Et Jean-Marc Devise se retire quant à lui pour se concentrer sur ses autres affaires dont Uniject et Delcroix, mais aussi Droulet, société rachetée par Arras Maxéi en 2010.
« Tous les fondamentaux sont là,l'objectif est de capitaliser et d'augmenter en volume l'international », décode Roger Sansano, qui rejoint l'aventure comme DG après un long parcours international dans de grands groupes industriels, 10 ans chez Atlas Copco puis 17 ans chez Howden, (ventilateurs industriels), filiale du géant américain Coalfax.
Arras Maxei a déjà un tropisme naturel vers l'export. Elle est spécialisée dans deux types de productions : des process industriels à façon, souvent des machines d'assemblage, et des produits spécifiques pour le secteur du bobinage (utilisé dans les moteurs électriques). On y trouve des systèmes de traitement de l'huile, d'imprégnation (les bobinages sont imprégnés avec une résine qui renforce l'isolation du fil et évite les micro-déplacements des fils et donc les courts-circuits), ou encore des étuves de séchage. Cette activité représente 60% du chiffre d'affaires, en retrait ces dernières années (8 M€ en 2014-2015, mais 12 M€ espérés cette année). L'entreprise développe aussi une activité de service après vente qui représente 10% des ventes, pour gérer le parc machines, présent dans 120 pays. Le groupe vient d'ajouter une corde à son arc avec le développement de machines robotisées d'imprégnation de pièces mécaniques, en partenariat avec un fabricant de résines allemand. Un équipement de plusieurs centaines de milliers d'euros qui représente un potentiel important hors de nos frontières (photo).

 

 

Les deux dirigeants estiment qu'à l'horizon 2018, le chiffre d'affaires d'Arras Maxei, 83 salariés aujourd'hui, devrait avoir atteint les 15 M€. (dont sa filiale Bouharmont, à Jeumont)
OD