3 questions a? Olivier Dubois, Directeur du CCN de Roubaix :« On moffre un outil sain et performant »
Quel est lobjectif de votre mandat ?
Mon premier objectif est de cre?er. Puis jai e?te? nomme? pour e?tre en charge dune e?cole dans un territoire donne?. On moffre un outil sain et performant, ce qui nest pas le cas de tous les centres chore?graphiques, avec une transition tre?s bien mene?e par Carolyn Carlson. Jaimerais que ce centre soit de?die? a? la jeune cre?ation, que c?a soit sa spe?cialite?. Je ne suis pas un chercheur dor, mon travail re?side dans le soutien a? la cre?ation, de Roubaix au monde. Ce sera vraiment re?el en septembre 2014 avec des re?sidences et un festival intitule? Jouvence en mars 2015. Lautre enjeu est de permettre que LES danses soient pre?sentes ici. Lorsque lon tourne, le centre a des disponibilite?s. Elles doivent e?tre mises a? disposition dau- tres artistes pour favoriser le dialogue. Nous sommes une plateforme de diffusion dart. Je veux aussi avoir une re?- flexion sur ce que pourrait e?tre un centre chore?graphique europe?en, cest un grand challenge. Mon autre de?sir serait quon ne se pose plus la question de lutilite? de cet outil, que ce soit une re?fe?rence et une e?vidence.
Quel est votre projet pour lécole de danse ?
Cest un vrai enjeu, la? encore pour quelle ne soit pas re- mise en question. Ma mission est de de?velopper ce que pourrait e?tre cette e?cole dans 10 ans. La re?a- lite? pe?dagogique de la formation des danseurs en France est en e?chec. On ne forme plus a? la re?alite? dinterpre?te. Jaimerais aussi une formation europe?enne, en lien avec les grandes institutions. Mon autre travail sera sur lappellation. Je souhaiterais reprendre le nom de Ballet du Nord, avec cette ide?e de lassurer dans le temps.
Quest-ce que Souls, votre premier spectacle au CCN?
Il sagit de six hommes, sans quasiment dexpe?rience professionnelle, un Se?ne?galais, un Congolais, un Egyptien, un Marocain, un Ivorien et un Sud-Africain. Je suis alle? les rencontrer alors que je?tais a? la recherche de porteurs de vieilles a?mes. Je les ai amene?s avec toute mon e?quipe a? lEcole des sables de Toubab Dialaw au Se?ne?gal pour se replonger dans lartisanat et la pre?ciosite? de la cre?ation. Je souhaite dailleurs monter un jumelage entre cette e?cole et avec celle de Karima Mansour au Caire. Ce sont deux partenaires quon retrouvera dans la programmation
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