Un été 2012 meurtrier

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Tous les secteurs ont sévèrement souffert cet été. L'industrie, bien sûr est une nouvelle fois la première frappée. Fermeture pour la société d'abrasifs Prémines Industries (Corbehem, 25 salariés), dont les représentants du personnel ont tiré la sonnette d'alarme auprès des pouvoirs publics sur la dimension sociale et environnementale du dossier. L'aciériste Ascométal, à Leffrincoucke, supprime 19 emplois sur son site des Dunes qui compte 587 postes. Scierie et Palettes du Littoral (SPL), à Audruicq, dirigée par l'emblématique François Marty, est également en souffrance. Placée en redressement judiciaire le 29 juin, elle a du se séparer de 59 salariés. L'imprimerie H2D d'Hellemmes, liquidée fin juin, laisse de son côté 82 personnes sur le carreau. Le groupe volailler Doux se cherchait encore un repreneur à l'heure où nous imprimons, dont son site régions de Graincourt (253 salariés), pour lequel un projet mobilisant des fonds iraniens était candidat.
Il y a aussi les retards à l'allumage. C'est le cas de la nouvelle boîte de vitesse de PSA Valenciennes, mais aussi du nouveau moteur PSA à la Française de mécanique, dont les investissements sont suspendus. En revanche, la plus grosse implantation régionale de PSA, Sevelnord (Hordain) semble avoir retrouvé un avenir. Le constructeur a annoncé le 31 août que la production de son futur utilitaire léger de gamme K1 se ferait sur ce site, à partir de 2017. Un investissement de 750 M€ dont 400 M€ de R & D.
Le luxe est également touché, comme la faïencerie d'art Régnier, à Desvres, qui adopte une cure d'amaigrissement d'un tiers de ses effectifs, soit quinze suppressions de postes. La faute à la chute de l'export.  La logistique, n'est pas épargnée, reflet de la baisse générale d'activité. MGF Logistique (stockage de produits chimiques), à Orchies, a été liquidée le 23 juillet, les salariés s'étant illustrés ensuite par une surenchère – efficace- par la menace à la pollution, pour obtenir des primes extra-légales. Le distributeur de parfums CEPL, doit quant à lui fermer son site de Seclin (48 salariés), avec des reclassements partiels dans l'Oise.
De son côté, l'enseigne de produits multimédia Surcouf, propriété de Hugues Mulliez, est toujours en quête d'un avenir. En redressement depuis février, l'entreprise de 470 salariés a obtenu un sursis supplémentaire du tribunal de commerce de Lille jusqu'au 10 octobre pour trouver une solution.
OD

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