Tweezer, une croissance au poil

20 francs les demi-jambes, 60 francs l’abonnement mensuel. Les tarifs pratique?s en 1999 par Ste?phanie De Backer de?- fiaient alors toute concurrence. Celle qui se dit pre?curseur en re?gion avec son concept sans rendez-vous et sans engagement, a en 14 ans tisse? un re?seau de 12 instituts (3,6 M€ de CA). Elle compte bien encore doper son maillage re?gional dans les anne?es a? venir a? raison de deux ouvertures par an, en cre?ation, reprise ou franchise. Pour amorcer cette acce?le?ration, la fondatrice a proce?de? a? un changement d’identite?. D’abord appele?s Espace Epilation, ses centres ont e?te? rebaptise?s Tweezer (“pince a? e?piler” en anglais) en mars dernier, pour une image plus « jeune et girly ».

Miss Tweezer
Membre e?lue de la chambre des me?tiers, cette chef d’entreprise a, cheville? au corps, un de?veloppement « de proximite? et familial pour garder une cohe?sion et l’ADN de la formule ». Passionne?e par la formation, elle mise sur l’e?volution interne de ses salarie?s dont le nombre varie de 35 a? 50 selon les saisons. Dans une profession au turn-over e?leve?, elle dit compter sur la promotion interne pour les fide?liser. En les poussant notamment a? suivre une formation en marketing, vente, animation et gestion qu’elle assure en partie. Objectif : leur donner la possibilite? de prendre des responsabilite?s au sein des instituts. De me?me, « la politique de l’entreprise favorise les CDI et les contrats en alternance ou en apprentissage », insiste la dirigeante. Avec humour, elle multiplie les e?ve?nements pour attirer une cliente?le pluto?t fe?minine, a?ge?e de 20 a? 45 ans. D’abord sur les re?seaux sociaux ou avec l’e?lection de Miss Tweezer, puis avec sa nouvelle mascotte : un ye?ti blanc destine? a? marquer les esprits, des femmes comme des hommes presse?s de venir a? bout de leur pelage disgracieux ou simplement amateur de soins du corps.

Julie Dumez