Télécom Lille et Mines Douai s’unissent face à la révolution numérique

Loin d’être une discipline à part, le numérique s’est invité dans toutes les filières industrielles. Et par ricochet dans leur enseignement. «Il y a trois ans, nous nous sommes posés la question d’intégrer l’arrivée du numérique dans des applications domestiques et industrielles que ce soit dans les voitures, ou les usines. C’est un développement tellement important dont il est impossible de se passer. Dans un contexte budgétaire contraint, il était illusoire d’attendre des renforts en personnel. La seule solution passait par un partenaire compétent », confie Daniel Boulnois, ancien directeur de Mines Douai aujourd’hui à la tête de la nouvelle entité. La réflexion stratégique a été entamée dès 2014. Dans la recherche du partenaire idéal, Lille Télécom sort très vite du lot. « Nous appartenions avec Lille Télécom à l’Institut Mines Télécom », poursuit Daniel Boulnois. Le mariage est consommé depuis le 1er janvier. IMT Lille Douai rassemble désormais sur ses campus de la Cité Scientifique et de Douai 2000 étudiants. Entre 500 et 550 ingénieurs diplômés sortiront chaque année de ses bancs.

Première rentrée prévue en septembre 2018. L’ex-école d’ingénieur spécialisée dans les NTIC dépend par ailleurs de l’Université Lille 1. Un lien que la nouvelle équipe dirigeante a tenu à conserver dans le cadre de la fusion. Une demande satisfaite : IMT Lille Douai dépendra à 100% de l’Institut Mines Telecom qui partagera la
gouvernance avec l’université de Lille, appelée à siéger dans un comité d’orientation stratégique paritaire. D’ici la première rentrée, il reste à l’équipe dirigeante à peaufiner les nouveaux programmes d’enseignement et les faire valider par la Commission des titres d’ingénieurs. Les deux anciens cursus devraient cohabiter dans la nouvelle école jusqu’à 2022 pour être progressivement remplacées. L’IMT Lille Douai délivrera un diplôme généraliste à haute teneur numérique ainsi que des formations par apprentissage dans les domaines télécommunications et informatiques, génie industriel, plasturgie et matériaux composites, génie civil et systèmes ferroviaires. Les étudiants devront passer un semestre à l’étranger et l’école proposera un M1 et un M2 en langue anglaise pour étoffer son attractivité.

E.V.

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