Quick Power Access, le groupe électrogène nouvelle génération
Passionné dénergies et spécialiste de lélectricité et du gaz, Marc Vanbaleghem a crée sa start-up en septembre 2011. En quelques mois, celui qui a régulièrement déposé ses projets à lINPI, a conçu un procédé innovant de production délectricité à partir dénergies fossiles ou renouvelables. Son idée : utiliser les sources motrices déjà disponibles (tracteurs, camions, voitures) pour alimenter ses armoires et produire de lénergie très haute puissance. A terme, il souhaite commercialiser les licences dexploitation de son produit, le Quick Power Access (QPA), breveté en mai 2012.
« Trois fois plus petit quun groupe classique type 400 kW, il est aussi performant et hyper mobile », précise le créateur, fort dune carrière chez Gaz de France, GRTGaz et Gazonor. En cas dincident, il suffit de brancher un tracteur à son QPA via une génératrice pour engendrer de lélectricité. Mais latout de cette innovation réside aussi dans sa possibilité de mutualisation. Exemple : deux supermarchés voisins peuvent se raccorder à son système en cas de panne de courant. Le créateur vise alors trois cibles : le marché de secours, la production dite « extrême pointe » lors des pics de consommation ou encore lagrégation deffacement du réseau (autosuffisance) lié aux smart grids. Un modèle qui doit dégager 265 K de CA dès 2013.
Recruter son n°1
Porté par Douaisis Initiative dont il a reçu un prêt dhonneur, ce diplômé de Centrale Lille est aussi soutenu par la CCI Grand Lille grâce à une prestation technologique réseau (PTR). Aujourdhui hébergé dans la Ruche dentreprises du Douaisis, il dispose dune antenne au sein de lincubateur Tonic à Lille qui la notamment accompagné pour le dépôt du brevet et loptimisation de son modèle. Et poursuit les prises de contact avec le Réseau Entreprendre du Hainaut, LMI et Oséo. Si le quinqua a du reprendre du service chez GRTGaz en horaires choisis, il envisage de laisser les commandes pour se concentrer sur linnovation. Dès septembre pour recruter son numéro 1, puis embaucher trois autres personnes dans la foulée. Et réfléchit à lévolution du statut de sa société pour peut-être aller vers « une SAS ou une jeune entreprise universitaire », confie le gérant qui a lintention douvrir son capital à des partenaires financiers et monter en puissance. J.D.
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