Portrait-robot du fraudeur en entreprise
La fraude en entreprise est aujourdhui un fle?au mondial qui affecte toutes les entreprises et tous les secteurs dactivite?. Il existe trois principaux types de fraude comptable et financie?re : le de?tournement dactifs (vol de marchandises, de?tournement dactifs incorporels; de?tournement de fonds), la fraude de management aussi appele?e « faux bilan » et enfin la corruption (incluant les conflits dinte?re?ts mais e?galement les ententes, les violations dembargo, etc).
La 3e e?dition de le?tude KPMG « Profil dun fraudeur» parue en juin 2016 dresse le portrait-robot du fraudeur en entreprise a? partir de 750 cas re?els qui ont fait lobjet dinvestigations par les e?quipes spe?cialise?es de KPMG a? travers le monde : la majorite? des fraudeurs sont des hommes (80% des cas), collaborateurs de lentreprise (dans 65% des cas), dirigeants ou managers (dans 66% des cas), a?ge?s entre 36 et 55 ans (70% des cas).
Malgre? un risque de fraude en constante augmentation, le?tude pointe une nouvelle fois les faiblesses de contro?le interne comme e?tant lun des crite?res pre?ponde?rants dans la survenance des fraudes. Autre tendance de fond, la majorite? des fraudes (62%) sont re?alise?es par des personnes agissant en collusion et cette proportion est en constante augmentation. Le?tude confirme par ail- leurs limpact grandissant des nouvelles technologies dans les techniques de fraude et la progression de la cybercriminalite?. La cybercriminalite? est perc?ue comme e?tant le risque le plus en augmentation a? travers le monde (par exemple : vol de donne?es personnelles, vols de brevets, captation demails de dirigeants, acce?s a? des informations strate?giques de lentreprise, etc.).
Les progre?s de la technologie save?rent e?tre une lame a? double tranchant : sils peuvent contribuer utilement a? lutter contre la fraude, ils peuvent parfois la faciliter. Ainsi, dans 24% des cas, la technologie a permis dacce?der plus facilement a? des informations confidentielles.
Pour combattre la fraude, les entreprises et leurs dirigeants doivent avant tout promouvoir une culture dentreprise fonde?e sur le?thique et lexemplarite? et mettre en place un dispositif global de lutte autour des trois piliers que sont la pre?vention, la de?tection et linvestigation. Dans le cadre de ce dispositif global, les nouvelles technologies (notamment les techniques danalyse des donne?es) peuvent utilement contribuer a? la pre?vention de la fraude, de me?me que le?valuation des risques a? intervalles re?guliers afin de faire face a? des menaces en permanente e?volution.
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