Planet nemo diffuse tous azimuts

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Planet nemo (4 M€ de CA), fondée par Frédéric Puech en 2000 affiche des ambitions XXL. Sa filiale web, Planet nemo interactive, (25% des ventes) prévoit de tripler son chiffre d’affaires d’ici 2017 et cherche à lever 350 K€. Le but, investir les marchés en devenir des ebooks pour enfants et de la télé connectée. La seconde filiale, Planet nemo animation, créée en 2004 vise quant à elle à développer son catalogue de dessins animés et séries télé et à booster la distribution internationale. Leur programme « C’est quoi l’idée? » cartonne sur France5. En 5 minutes, la mini série répond aux questions existentielles que se posent les petits de 4 ans  : Que veut dire apprendre ? Qu’est ce qu’être juste ? Elle s’est hissée en quelques semaines seulement au top 5 de la chaîne. Ses concepteurs l’ont vendue à 90 pays et à la BBC, assez exceptionnel tant les anglais sont exigeants. La série «  Bali  » démarre sur la chaîne américaine PBS en octobre. Une troisième, axée sur les préados, sera visible dans 160 pays, notamment asiatiques.

 

Doubler le catalogue

Forte de 12 programmes distribués dans 110 pays, elle se place aujourd’hui au 6e rang de la production d’animation pour enfants. Elle ambitionne de doubler la taille de son catalogue et de passer de 600 à 1000 heures de programme (DreamWorks en totalise 10 000). « Nous visons 180 pays, l’avantage de ce marché, c’est qu’avant 5 ans, il est très peu marqué par les différences culturelles, il y a un potentiel énorme », explique Fréderic Puech. Sa stratégie : financer la production de nouvelles séries, longue et coûteuse, 5 à 7 M€ en moyenne sur 4 ans, grâce à la distribution. De ses productions, et de celles d’autres, comme Ankama, dont il est le partenaire. Planet nemo animation est aussi en recherche d’investisseurs, pour des montants bien plus importants, pour renforcer ses fonds propres et éventuellement restructurer le capital. «  Pour monter en charge sur la production, nous allons devoir avancer beaucoup», conclut le DG. Qui entend devenir n° 3 français de la production d’animation.

 

Marie Raimbault

 

 

 

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