Onze figures du syndicalisme régional

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Photos: Sébastien Jarry / Textes : Sylvain Marcelli

 

Agnès Le Bot
44 ans, secre?taire du comite? re?gional de la CGT
UN CV FAIT DE COMBATS

Son premier assaut : la château du cinéma. Salariée à temps partiel au Kinepolis de Lomme à la fin  des années 90, Agnès Le Bot ne comprend pas que le "plus gros cinéma de France pratique les plus bas niveaux de salaire du pays ». E?paule?e par la CGT, elle se lance dans la bataille avec des colle?gues. « Ce fut une lutte difficile, marque?e par une re?pression fe?roce, mais on a tenu ferme », se souvient-elle. Au bout, une victoire : augmentation ge?ne?rale. Mais apre?s cette e?preuve du feu, la jeune femme peine a? trouver du travail. Elle finit par accepter un emploi-jeune a? la mairie de Lille, au service des personnes a?ge?es : « un boulot inte?ressant mais au niveau Smic ». Pas raccord avec son bac+5 en strate?gies et de?veloppement social. La CGT devient une seconde maison pour cette fille d’ouvrier me?tallurgiste. E?lue en 2003 secre?taire de l’union du Nord, elle prend la te?te du comite? re?gional en 2007. Et partage son temps entre Lille et Paris. Agne?s Le Bot sie?ge en effet au bureau confe?de?ral, l’organe dirigeant du syndicat, aux co?te?s de Bernard Thibault puis de Thierry Lepaon. « C’est prenant, parfois fatiguant, mais toujours passionnant : le temps passe tre?s vite », confie-t-elle. A? 44 ans, la syndicaliste s’appre?te a? prendre un nouveau virage. « Je vais passer la main en 2014, pour favoriser le renouvelle- ment de l’organisation mais aussi pour travailler a? ma reconversion », annonce-t-elle. Son CV, riche de son expe?rience a? la CGT, se?duira-t-il les employeurs ?

 

 

 

 

Pascal Catto
45 ans, secre?taire ge?ne?ral CFDT 59/62
RE?FORMISTE CONVAINCU

Quand Pascal Catto adhe?re a? la CFDT en 1991, il ne sait pas encore qu'il vient de changer de vie. Employé dans une entreprise de transports de fonds, il veut défendre les droits des salariés : la convention collective n'est pas appliquée. Pourquoi la CFDT ? Peut-e?tre parce que son grand-pe?re y a milite?. Le jeune homme part de ze?ro, cre?ant une section syndicale avec un colle?gue. Il finira repre?sentant au comite? europe?en de l’entreprise. Ou? le patron mondial l’e?coute avec stupeur quand il e?voque des cas de discriminations hommes-femmes dans sa filiale franc?aise : apre?s enque?te, le Danois fait pleuvoir les sanctions. « Pascal, je l’ai vu arriver tout jeune, il a e?te? aspire? par l’appareil a? la vitesse grand V », se souvient un ancien ce?de?tiste, passe? chez Sud. De?s 1995, a? 27 ans, il devient secre?taire de l’union locale de Boulogne-sur-Mer. « En rentrant, les gens s’attendaient a? voir un vieux grisonnant barbu : ils e?taient e?tonne?s de tomber sur moi », sourit-il. Sept ans plus tard, il est de?tache? de son entreprise pour s’occuper des questions d’emploi et de formation au niveau re?gional. Pour donner plus de poids a? ses interventions, il se forme a? Sciences Po. Quand ce re?formiste convaincu prend la te?te de l’union re?gionale en 2010, il succe?de a? son mentor, Philippe Perrault, qui avait occupe? le poste pendant douze ans. Et de?couvre une lourde charge. « Je suis devenu employeur d’une quinzaine de salarie?s et je fais beaucoup plus de 35 heures par semaine », glisse Pascal Catto, qui ne sait pas encore s’il se repre?sentera en 2015. « Mon objectif, c’est de faire progresser la place de la CFDT dans la re?gion, avec ou sans moi : nous avons un gros travail de renouvellement militant a? mener », souligne-t-il

 

 

Michel Feart
Président de l’union régionale CFTC
LE VIEUX ROUTARD

 

E?lu en juin a? la te?te de la CFTC re?gionale pour quatre ans, Michel Feart est de?le?gue? syndical chez Benalu depuis... 33 ans. Il fait le plein a? chaque e?lection professionnelle, avec « 60 a? 65 % » des voix. Sa me?thode : « chercher des solutions avant de faire gre?ve ». « C?a ne veut pas dire qu’on est toujours d’accord : on a mene? des com- bats monstres en trente ans », affirme-t-il. Dans quelques mois, Michel Feart, 59 ans, sera a? la retraite : il compte s’in- vestir a? 100% sur son mandat de pre?sident re?gional, pour « deux mandats ». « Je veux apporter mon expe?rience de guerrier mais aussi un peu de recul », re?sume-t-il.

 

 

Raymond Annaloro
pre?sident re?gional de la CFE-CGC
LE ME?THODIQUE

Celui qui dit ne pas connaître Annalora chez Siemens est un menteur", plaisante-t-il. Dans son entreprise, le délégué syndical central CFE-CGC a quadrillé le terrain, au comite? d’e?tablissement au comite? de groupe. Ce fils de mineur, adhe?rent CFE-CGC depuis 1980, s’est engage? au tournant du sie?cle. « J’avais le sentiment d’avoir fait le tour de mes fonctions de ma- nager et l’envie de m’inte?resser davantage a? la vie e?conomique et sociale de l’entreprise », justifie-t-il. Une de?cision qui passe tre?s mal aupre?s de la direction. Mais Raymond Annaloro re?ussit a? conque?rir la confiance des salarie?s. Ce bourreau de travail s’affirme aussi dans son organisation, devenant fin 2009 pre?sident de l’union re?gionale. « Je m’emploie a? clarifier notre place et notre discours et a? e?tre force de proposition et de ne?gociation », explique-t-il

 

 

 

 

 

 

 

Lionel Meuris et Jean-Baptiste Konieczny
Secrétaires de l’union re?gionale FO
PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE

 

C'est un duo qui pilote l’union re?gionale de Force ouvrie?re : Lionel Meuris, secre?taire de l’union de?partementale (UD) du Nord, partage cette responsabilite? avec Jean- Baptiste Konieczny, son homologue dans le 62. L’un vient du prive?, l’autre de la fonction publique. Deux vi- sages, deux traditions du syndicalisme.
« Mon pe?re, mineur de fond, e?tait de?- le?gue? FO : il tenait ses re?unions syn- dicales a? la maison, c?a gueulait jusqu’a? une heure du matin », se souvient Jean-Baptiste Konieczny. Ces joutes oratoires intriguent puis se?- duisent le petit garc?on. « Quand je tra- vaillais bien a? l’e?cole, j’avais le droit de venir classer ‘Liaisons Sociales’ le jeudi a? l’UD », sourit-il. Devenu sala- rie? d’une clinique de l’Ahnac, il monte a? son tour en premie?re ligne, comme responsable syndical. Et se fait remarquer au sein de l’organisation. A? 54 ans, il entame son troisie?me mandat comme secre?taire de l’UD 62. « Une fois qu’on y est, c’est difficile de la?cher », souffle-t-il.
« C’est vrai qu’on y prend gou?t, le syn- dicalisme est un me?tier passionnant, qui permet de se former et d’e?voluer », confirme Lionel Meuris, 56 ans. Sa carrie?re professionnelle a commence? en 1974, a? 17 ans, a? La Poste. « J’ai tre?s rapidement adhe?re? a? la CGT parce que c’e?tait le seul syndicat qui m’avait propose? une carte », raconte-t-il. « Mais je l’ai quitte? tout aussi rapidement, apre?s avoir e?te? invite? a? une fe?te du PCF : je suis attache? a? l’inde?- pendance syndicale ». Le Roubaisien passe alors chez FO. L’UD 59 le repe?re et lui donne des responsabilite?s : Bernard Sohet, secre?taire ge?ne?ral pendant trente ans, lui transmet le flambeau en 2010.

 

 

 

Vladimir Nieddu
Membre de la fe?de?ration Sud Sante?-Sociaux

Grande gueule assumée

Ca fait plus de 45 ans que je milite et je suis loin d’avoir fini ! Lutter est un moteur vital », lance Vladimir Nieddu, 59
ans. Ce fils de ce?ge?tistes, ne? en Sardaigne, s’est engage? tre?s to?t, animant des gre?ves lyce?ennes, s’indignant contre la guerre d’Indochine, s’e?levant contre l’interdiction des livres de Boris Vian. En 1974, quand il de?croche son pre- mier boulot fixe au CHRU de Lille, le jeune homme prend sa carte a? la CFDT, par respect pour le combat que viennent de mener les ouvriers de Lip. Embauche? en psychiatrie a? l’ho?pital de Saint- Andre?, il veut devenir infirmier. « Mais j’ai e?te? sanctionne? pour mes absences syndicales », dit-il. Me?me si l’inspecteur du travail finit par refuser son licenciement, il est trop tard pour finir la formation. Apre?s son service militaire, Vladimir Nieddu exerce comme aide- soignant. Apre?s quinze ans aux soins, il rejoint le service de se?curite? incendie, toujours a? Saint-Andre?.
Depuis cinq ans, il se consacre entie?rement a? ses mandats syndicaux. Mais plus pour le compte de la CFDT. En 2003, quand Franc?ois Che?re?que soutient la re?forme des retraites du gouvernement Fillon, le militant saute le pas, apre?s des anne?es de contestation interne. « On savait que c?a allait arriver : la trahison e?tait dans l’air », explique-t-il, sans cacher son amertume. Il devient alors l’une des voix de Solidaires, dans la re?gion et au sein de la fe?de?ration Sud Sante?-Sociaux. Et ne la?che rien : « Plus que jamais, il faut lutter : on est devant des injustices qu’on n’a jamais connues alors que la France est un pays extre?mement riche »

 

 

 

Guy Laplatine

délégué syndical central CFDT Auchan
UN ENGAGEMENT QUI REMPLIT SA VIE

J’ai toujours e?te? militant : che-gue?variste a? 18 ans, au PS pendant des anne?es, aujourd’hui chez Europe E?cologie Les Verts, fondateur d’un groupe Attac a? Boulogne-sur-Mer... » Guy Laplatine, 53 ans, de?- le?gue? syndical central CFDT chez Auchan, plante le de?cor sans se faire prier. « Pour moi, le syndicalisme ne se re?sume pas a? la tech- nique du droit social, c’est aussi un acte politique », affirme-t-il. Pendant une quinzaine d’anne?es, il adhe?re a? la CFTC. « Je me suis sauve? en 1999 en raison d’une divergence de fond sur le passage aux 35 heures et j’ai re- joint la CFDT, plus a? gauche », raconte-t-il. Apre?s avoir travaille? au service apre?s-vente, Guy Laplatine devient employe? libre-service. C’est en 2003 qu’il est de?signe? de?le?gue? syndical central, pour l’ensemble du groupe Auchan – 60 000 salarie?s. Il pe?se 16 % des voix aux e?lections professionnelles, ne?gocie les accords d’entreprises et suit l’activite? de 70 sections syndicales a? travers la France. Convaincu que l’entreprise n’a pas respecte? ses obligations dans le paiement du Smic de 2000 a? 2007, il lance une action aux prud’hommes, avec pre?s d’un millier de salarie?s. Et fait les grands titres des journaux. « Je pensais re?gler le proble?me en six mois mais nous nous heurtons a? l’inertie de la justice », de?plore-t-il. L’affaire est toujours en cours, apre?s des jugements contradictoires. Le dernier en date, un arre?t de la cour de cassation, est favorable a? la CFDT. Concentre? sur l’entreprise, Guy Laplatine n’a pas cherche? a? prendre des responsabilite?s au sein de sa Fe?de?. « Mon me?tier de syndicaliste, c’est d’e?tre proche des gens, pas de devenir un technocrate : c’est une mission qui me prend 26 heures par jour mais depuis dix ans, cet engagement me remplit la vie », constate-t-il. Sans cacher que c’est parfois un sacerdoce : « Le propos syndical est devenu complique? dans un contexte de re?signation ge?ne?rale et de perte du sens du collectif »

 

 

Christelle Veignie
secrétaire générale de l’UD CGT de Dunkerque
ELLE A DU RE?PONDANT

Il y a trois ans, Christelle Veignie est e?lue secre?taire ge?ne?rale de l’union locale CGT de Dunkerque. A? l’unanimite?. C’est la premie?re fois qu’une femme dirige ce bastion du syndicat, qui rassemble pre?s de 5 000 adhe?rents. Et c?a de?marre tre?s fort : « 2010, c’e?tait le conflit des retraites mais aussi chez To- tal ! » Pourtant, lorsqu’elle se retourne sur son parcours, la quadra affirme qu’elle n’e?tait « pas pre?dispose?e a? de- venir syndicaliste ». Apre?s avoir arre?te? ses e?tudes a? 17 ans, « re?serve?e, ti- mide », elle enchai?ne les petits boulots et les pe?riodes de cho?mage. Puis re?us- sit le concours d’agent des e?coles maternelles (Atsem). Confronte?e a? une directrice d’e?cole tre?s autoritaire, elle de?cide de s’engager. « De?s que j’ai commence? a? me battre, les militants CGT ont vu que j’avais du potentiel », explique-t-elle. L’organi- sation prend le temps de la former. « Petit a? petit, j’ai fait ma place : c’est vrai, dans ce monde d’hommes, j’ai parfois eu droit a? des petites re?flexions sexistes, mais j’ai du re?pondant ! », lance-t-elle avec un sourire conque?rant. Franc?ois Croquefer, l’emble?matique leader local, la prend sous son aile et en fait son adjointe, avant de la pousser a? prendre sa place. Avec succe?s : Chris- telle Veignie vient d’e?tre re?e?lue pour trois ans.

 

 

 

 

 

 

Karine Boulonne
Secrétaire académique du Snes-FSU
ELLE PILOTE LE PREMIER SYNDICAT ENSEIGNANT

Quand Karine Boulonne est nomme?e au lyce?e Darchi- court a? He?nin-Beaumont, au milieu des anne?es 90, elle connai?t de?ja? bien ses nouveaux colle?gues. « J’ai retrouve? les profs que j’avais lorsque j’e?tais e?le?ve dans cet e?tablissement », s’amuse-t-elle. Parmi eux, Michel Devred, secre?taire acade?mique du Snes-FSU, premier syndicat de la profession... Tre?s vite, la jeune enseignante est e?lue au CA du lyce?e puis secre?taire de la section d’e?tablissement. Alors qu’elle risque d’e?tre mute?e, ses colle?gues se mobilisent : leur refus de faire des heures supple?mentaires oblige le rectorat a? cre?er un poste – qui lui revient. « On a eu la de?monstration que la solidarite? e?tait payante », souligne-t-elle. Progressivement, Karine Boulonne s’affirme au sein du Snes. Quand Michel Devred de?cide de retrouver une classe a? temps plein, elle devient a? son tour secre?taire acade?mique. « Cela s’est fait naturellement : il n’y a pas de lutte pour le pouvoir chez nous, on prend un poste parce qu’on doit le faire ». Aujourd’hui, cette prof d’histoire ge?o passionne?e par sa discipline, l’histoire-ge?o, exerce toujours a? mi-temps « pour rester en phase avec le me?tier ». Et a? 41 ans, malgre? des appels du pied du Snes national, elle songe a? son tour a? passer la main. « Ce me?tier de syndicaliste est passionnant, utile, mais usant », confie-t-elle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Paul Delannoy
Secrétaire de l’USTM-CGT 59-62
L’EMPE?CHEUR DE TOURNER EN ROND

C’est l’homme qui a ose? de?fier Bernard Thibault. En 2009, quand Jean-Paul Delannoy, leader du syndicat
des me?tallurgistes dans la re?gion, se pre?sente contre le charismatique secre?taire ge?ne?ral de la CGT, il re?ve?le au grand jour les divisions du syndicat. « Je ne me faisais pas d’illusion sur mes chances de gagner mais je voulais poser des questions de fond », revendique-t-il. Son message : la CGT va dans le mur en cherchant le consensus a? tout prix et en n’e?coutant pas sa base. « Aujourd’hui encore beaucoup d’unions de?partementales sont en porte-a?-faux a? cause d’une strate?gie nationale a? co?te? de la plaque », de?plore-t-il. Cette candidature, pre?sente?e hors des re?gles statutaires, fait pschitt. Mais il y aura des re?glements de compte : le syndicat connai?t une de?faite historique a? Renault Douai en 2010 apre?s avoir pre?sente? deux listes, l’une soutenue par Jean-Paul Delannoy, l’autre par la centrale de Montreuil.
Ses convictions, ce fils d’ouvrier soudeur les a de?veloppe?es en travaillant en usine, aux ANF (Ateliers du Nord de la France, devenus Bombardier). « A? l’origine, je n’avais pas envie de m’engager, j’aimais m’amuser et je croquais la vie a? pleines dents », se souvient-il. « Et puis, bien que je ne sois pas croyant, c’est un pre?tre ouvrier qui m’a fait ve- nir a? la CGT en 1974 ». Quatre ans apre?s, Jean-Paul Delannoy devient de?le?gue? syndical. « En 1984, on a occupe? l’usine pendant un mois en mettant 2 000 salarie?s en pe?tard sur les salaires, relate-t-il. C’est la? que la fe?de?ration m’a repe?re? et m’a propose? de prendre une activite? permanente au sein du syndicat ».
A? 60 ans, Jean-Paul Delannoy va devoir s’inventer une nouvelle vie : apre?s avoir pre?pare? sa succession, il prend sa retraite le 1er janvier 2014. « Je vais faire une coupure pour laisser mon successeur prendre la main », promet-il, en jetant un regard de?ja? nostalgique sur son bureau, au premier e?tage de l’union locale de Valenciennes

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