« Nous construisons le seul théâtre français de style élisabéthain »
Quest ce que le Midsummer Festival ?
Ce festival de musique classique franco-britanique représente lévénement phare du château dHardelot, centre culturel de lentente-cordiale. Pour cette sixième édition, nous accueillerons des artistes français et britanniques à la réputation internationale. Lappellation Midsummer fait référence au solstice dété et à la pièce de Shakespeare, Le songe dune nuit dété.
Quel est le programme ?
26 rendez-vous sont prévus. Nous aurons des concerts de musique classique, de musique baroque, de lopéra, des rencontres public-artiste, des conférences ou encore des ateliers jeune public. Le point dorgue sera le spectacle Fairy Queen in Progress, un moment déjanté où les uvres de Shakespeare et Purcell rencontrent le jazz et le théâtre de rue.
Quelle est la spécificité du château dHardelot ?
Cest un lieu dédié à la culture franco-britannique géré par le département du Pas-de-Calais. Nous construisons actuellement le seul théâtre français de style élisabéthain qui accueillera dès lannée prochaine le festival Midsummer. De forme circulaire entièrement en bois, il sera dune capacité de près de 400 personnes, au terme dun investissement de 5 M. Les salons récemment réaménagés du château se visitent par ailleurs toute lannée. On y raconte la petite histoire du lieu construit au Moyen-âge par les Comtes de Boulogne et la grande histoire des relations franco-britanniques.
Midsummer Festival, du 19 juin au 5 juillet au Château dHardelot, www.chateau-hardelot.fr
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Le président de l'Association des régions de France (ARF), Alain Rousset (PS), a estimé mercredi que "le modèle économique des régions est à bout de souffle" et appelé l'Etat à clarifier leurs missions. "Tant que les baisses fiscales dynamiques nous permettaient d'avoir une croissance naturelle de nos ressources, ce modèle était tenable", a souligné Alain Rousset, lors de la présentation des chiffres clés de l'ARF. Ce modèle est en revanche aujourd'hui "à bout de souffle". "A partir du moment où nos ressources dépendent plus des dotations de l'Etat qui diminuent et que nous n'avons pas de bases fiscales à la différence des départements et des communes", les recettes régionales devraient diminuer à l'avenir, a poursuivi le président socialiste de la région Aquitaine. Selon les projections de l'ARF, entre 2014 et 2017, les régions devraient voir leurs recettes diminuer de 953 millions d'euros alors que celles des départements et des communes devraient augmenter respectivement de 1,65 milliard et 1,38 milliard d'euros. Le président de l'ARF a dit attendre "du gouvernement et du Parlement", une "clarification" des missions des régions, "des ressources conformes à (leurs) compétences" et qui soient "cohérentes par rapport à la taille des nouvelles régions". Le projet de loi NOTRe sur la répartition des compétences entre collectivités territoriales poursuit actuellement son parcours parlementaire. Le texte, qui prévoit une montée en puissance des régions et des intercommunalités, doit passer en deuxième lecture à l'Assemblée, le gouvernement espérant le voir adopté avant la pause estivale, en raison des élections régionales de fin d'année. M. Rousset a déploré la répartition actuelle de la CVAE (partie principale de l'ex-taxe professionnelle) dont les régions perçoivent 23%, contre "50% pour les départements" et "25 à 27% pour les intercommunalités". "La région est la collectivité qui est à la fois chargée d'accompagner des PME, du développement économique, de produire de la richesse et de l'emploi et a la part la plus faible de CVAE, c'est à dire que nous n'avons pas de retour sur investissement", a-t-il regretté. "Il faut qu'on arrive à 70% (de CVAE) si on veut vraiment avoir une action à l'allemande comme les Länder (régions allemandes, ndlr) pour accompagner les PME qui investissent et créent de l'emploi", a plaidé M. Rousset rappelant que l'ARF accompagnait "20.000 PME EPI, TPE par an". "Si on double le budget des régions sur le plan proprement de l'accompagnement des PME, en gros 700 millions d'euros, on double le nombre d'emplois créés et on retourne la courbe du chômage", a-t-il également soutenu. Dans le contexte e?conomique actuel, conse?cutivement a? la baisse des capacite?s dautofinamencement, de nombreux directeurs financiers dentreprises familiales sont confronte?s a? la proble?matique du niveau dendettement pertinent au regard des caracte?ristiques intrinse?ques de leur entreprise.