Migrants: Quand la crise devient économique

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Calais n'avait pas besoin de cela. La  plus grosse ville du Pas-de-Calais trai?ne de tre?s longue date une situation e?conomique difficile : entre la disparition de son industrie dentelie?re (encore marque?e par le redressement judiciaire de Noyon le mois dernier), la fin de Seafrance il y a quatre ans, et les difficulte?s de son industrie lourde, le territoire est en
souffrance, malgre? de beaux projets (Calais Port 2015 ou Heroic Land, ...). un quart de la population est en situation de pauvrete?, seuls 52,3% des me?nages sont impose?s. Et le taux de cho?mage atteint 15,5% dans le Calaisis. Tandis que la population s'e?rode doucement, avec 1100 habitants perdus en 5 ans. Autant dire que la crise migratoire qui s'est greffe?e sur ce substrat, au rythme des soubresauts ge?opolitiques, place le territoire en e?tat de crise de nerfs. Et met son e?conomie a? rude e?preuve. Les prises d'assaut nocturnes des camions sur la rocade portuaire, via divers obstacles lance?s sur la route, te?tanisent les chauffeurs routiers, premie?re cible des migrants. Au point que certains transporteurs choisissent de?sormais d'autres circuits pour rallier l'Angleterre. Le tourisme tire aussi la langue. Les milieux e?conomiques, transporteurs, commerc?ants et agriculteurs ont d'ailleurs bloque? l'A16 de?but septembre pour de?noncer l'impuissance des pouvoirs publics et exiger des re?ponses, au-dela? de l'engagement de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Inte?rieur, de de?manteler la « jungle ».

6900 migrants, selon le ministre, 10188 selon les associations, vivent de?sormais dans cet immense bidonville en bord de littoral, en attendant l'opportunite? de passer en Grande-Bretagne. Le flux de migrants n'a jamais e?te? jugule? depuis la fermeture du centre de Sangatte... en 2002. Il comptait alors 1600 e?trangers. Le sujet a retrouve? une grande acuite? cet e?te? : malgre? le de?mante?lement de la jungle « sud » en mars et la construction d'un village en dur qui devait re?soudre le proble?me, le nombre d’e?trangers a en fait quintuple?. La suppression de la jungle Nord, « le plus to?t possible » doit s'accompagner de l'envoi des migrants sur tout le territoire national a? travers 161 centres d'accueil et d'orientation (CAO) et les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), dont les capacite?s doivent e?tre accrues de plusieurs milliers de places. A quoi s'ajoutera la construction tre?s controverse?e et d'ailleurs attaque?e par la maire de Calais d'un mur ve?ge?talise?, de 4 me?tres de haut sur 1 km le long de la rocade portuaire, finance? par la Grande-Bretagne, pour 2,7 M€, dans le cadre des accords du Touquet.

Signe?s en 2003, ceux-ci placent la frontie?re avance?e du Royaume-Uni a? Calais. Le re?fe?rendum sur le Brexit pousse certains e?lus dont Xavier Bertrand, pre?sident de Re?gion, a? exiger la rene?gociation du traite?. Pour l'heure, Franc?ois Hollande pre?sent sur place fin septembre, a signifie? une fin de non-recevoir. Autre enjeu : la prise en charge le?gale des mineurs non accompagne?s et leur répartition apre?s le de?mante?lement. Ils seraient actuellement plus de 1000 dans la jungle. En premie?re ligne, le de?partement du Pas-de-Calais ge?re de?ja? 65 places d’« accueil humanitaire » et pre?voir en ouvrir biento?t 72 supple?mentaires. Cette politique lui occasionne 8M€ de de?penses annuelles.

 

Les restaurateurs ont perdu 30 à 40% de chiffre cette année
Le scepticisme reste de mise a? Calais. Car l'argent a de?ja? coule? a? flots -et en vain- pour grillager les acce?s au port ou aux infrastructures ferroviaires, pour raser la ve?ge?tation ou? pouvaient se cacher des migrants, pour renforcer les contro?les des camions, mais aussi pour de?ployer les dispositifs de se?curite? : Bernard Cazeneuve chiffre a? 200 M€ depuis 2015 l'effort de l'Etat entre les ouvertures de CAO, la mobilisation des hommes ou la cre?ation du campement de Calais. Malgre? cela, les statistiques e?conomiques s'emballent, les commerc?ants calaisiens enregistrent des reculs tre?s sensibles de chiffre d'affaires, de 20 a? 30% dans le de?tail, et de 30 a? 40% dans la restauration. une crise qui a justifie? le lancement d'un fonds d'aides aux entreprises en difficulte? de 2M€. Le 26 septembre a? Calais, Franc?ois Hollande a annonce? son doublement. L'Etat a e?galement signe? un contrat de de?veloppement du territoire de 50 M€. Car l'image de celui-ci est durablement de?grade?e par l'effet de loupe quotidien des me?dias qui se focalisent sur des incidents d'ailleurs bien re?els (trois policiers agresse?s a? Grande-Synthe par des migrants a? la mi- septembre, 500 trafiquants interpelle?s et 29 filie?res de?mantele?es sur le littoral depuis le de?but de l'anne?e). Depuis le de?but de l’anne?e, treize sont de?ce?de?s au cours de rixes ou en tentant de rallier l’Angleterre.
Quelle analyse nos de?cideurs et acteurs e?conomiques font-ils de la crise migratoire, quelles solutions proposent- ils ? Eco121 a voulu faire un petit tour d'horizon sur ce dossier devenu critique.

O.D

 

-9M€ le manque a? gagner du Port de Calais en 2016

-150 K€
le cou?t des de?gradations engendre?es sur les camions d’un gros transporteur de Saint-Omer en 2015.

 

Eurotunnel tire son épingle du jeu
A l’inverse du Port, l’exploitant du Tunnel sous la Manche affirme ne plus subir de perturbations depuis un an. Il faut dire que sur l’année 2015, la direction, sans compter les aides consenties par le gouvernement britannique, a investi 20 M€ pour s’équiper de caméras infra rouge. Des efforts poursuivis en 2016 notamment par l’achat de deux drones thermiques. Le groupe enregistre même des records : entre janvier et août, le trafic des navettes camions a augmente? de 12 %, celui des voitures de 1%.

 

 

Les politiques

 

 

“Remettre en cause les accords du Touquet aurait des conséquences particulièrement graves pour la région”, Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur lors de sa visite à calais le 2 septembre.

“La sortie du Royaume-uni de l'UE n'entrai?ne aucune modification de la frontie?re (...) qui demeure une frontie?re exte?rieure de Schengen (...). Il n’y a absolument aucune raison de la rouvrir, bien au contraire. J’ai bien perc?u que ceux-la? me?mes qui ont signe? hier les accords du Touquet souhaitent de?sormais qu’on les de?nonce, par pure de?magogie, sans que les effets d’une telle de?cision ne soient jamais e?voque?s. (...)En re?alite?, la remise en cause des accords du Touquet, si elle nous conduisait a? cesser de contro?ler les flux de migrants qui veulent passer en Grande-Bretagne, aurait des conse?quences imme?diates et particulie?rement graves pour la re?gion.”

 

 

 

 

 

 

“Le gouvernement ne maîtrise pas le phénomène”, Natacha Bouchart, maire de calais dans une interview au parisien.

« C'est un plan qui arrive beaucoup trop tard. Je n'ai pas a? juger les mesures du ministre de l'Inte?rieur, mais je ne peux pas m'empe?cher de penser qu'il faut dans ce pays des positions plus fermes. On explique aux e?lus qu'ils doivent accueillir les migrants de Calais, mais ce ne sont pas les migrants de Calais : ce sont ceux de Hollande et Cazeneuve ! Depuis deux ans, nous subissons les e?ve?nements. Le gouvernement ne mai?trise pas le phe?nome?ne. Le pre?sident de la Re?publique doit venir a? Calais a? la fin du mois [ septembre] pour inaugurer une rocade portuaire qu'il n'est pas capable de se?curiser ! »

 

 

 

 

 

 

“Un plan franco- britannique de redynamisation du Calaisis”, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France

«Ce n'est pas le proble?me de Calais ou des Hauts- de-France, c'est le proble?me de toute la France, de l'Europe. L'Angleterre est un aimant a? migrants et c?a arrange un certain nombre de patrons anglais. On ne peut pas garder les accords du Touquet en l'e?tat. Je suis disponible pour m'impliquer. Le de?mante?lement est incontournable, indispensable. Il sera l'occasion de savoir qui est demandeur du droit d'asile. Ceux qui n'ont aucun titre devront partir. Concernant l'e?conomie locale, nous sommes en train de ba?tir un plan franco-britannique sur la redynamisation du Calaisis et du lien entre le Kent et les Hauts-de-France, oriente? prioritairement sur la logistique, le transport et le tourisme.»

 

 

 

 

 

eymery“L’image du Calaisis est durablement atteinte ”, Philippe Eymery, président du groupe FN-RBM au conseil régional Hauts-de-France

« Non ! Le de?mante?lement ne suffira pas. L’image du Calaisis est durablement atteinte. Panser les plaies, permettre aux entrepreneurs locaux de retrouver l’espoir, dans un contexte apaise?, demandera du temps. Je pense au Port, aux transporteurs victimes de violences, a? la filie?re logistique a? l’agonie, aux commerc?ants et a? tous les habitants du territoire qui souffrent au quotidien. Pour sortir de la crise, je propose le de?mante?lement des camps, la suspension de l’accord de Schengen, une inversion de la politique migratoire, l’expulsion des clandestins, la mise en place de zones humanitaires se?curise?es dans les pays ou a? la frontie?re des pays en guerre. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les décideurs économiques

 

 

 

 

“Nous avons atteint un seuil inacceptable ”, Jean-Franc?ois Didier, président du Medef Côte d’opale

“Les Calaisiens ont e?te? tre?s patients car ils avaient conscience du drame ve?cu par les migrants. Mais aujourd’hui, nous avons atteint un seuil inacceptable : atteintes a? la proprie?te?, actions violentes, circulation difficile et dangereuse, cou?t e?leve? et non productif des mesures de protection et de remise en e?tat et pour certains, baisse du chiffre d’affaires. Le de?mante?lement de la zone Nord de la jungle est une e?tape absolument ne?cessaire mais pas suffisante. Cela doit s’inte?grer dans une approche globale.”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Ce mur est une débilité sans nom ”, Frédéric Van Gansbeke, président du collectif des entreprises et des commerces du Calaisis et de la Fédération des commerces du Calaisis.
« Les chiffres d’affaires du commerce de de?tail ont baisse? de 20 a? 30% depuis un an et demi. Ceux de la restauration de 30 a? 40%. Mais ce n’est pas un proble?me de migrants mais d’image. La profession est pluto?t morose. Nos adhe?rents ne voient pas la sortie de crise. Les politiques ont beaucoup de postures non suivies d’effets. De?manteler n’est pas une re?ponse suffisante. C’est un postulat de base mais il faut aussi rene?gocier les accords de Touquet et empe?cher les camps de se re?installer avec des forces suffisantes et continuer a? se?curiser la rocade portuaire. Construire ce mur ve?ge?talise? est une de?bilite? sans nom. Ca ne changera pas le proble?me. Ils attaqueront le mur plus en amont. »

 

 

 

 

 

 

“Nos salaries sont à  bout!",  Jean-Marc Puissesseau, président du port de Calais
« Sur l’anne?e 2016, nous avons perdu un million de passagers et 300 000 voitures ce qui repre?sente un manque a? gagner de 9M€. Sur les poids lourds, nous n'avons profite? de l’augmentation de marche? de 5% que de 1%. Le trafic s’est de?porte? sur la Belgique et Cherbourg. Nos salarie?s sont a? bout. Quand vous vous rendez au boulot que vous e?tes caillasse?, vous n’e?tes pas tre?s serein. Chaque mois, nous en avons pour 90 K€ de re?paration. Le mur aura toute sa raison d’e?tre. C’est seulement maintenant que c?a a e?te? de?cide? et certains critiquent. Il faut arre?ter. Ce n’est pas non plus le mur de Berlin. »

 

 

 

 

 

 

 

“Non au Calais bashing”, Thadée Segard, consultant chez French deals, association Opale Link

“Oui la crise migratoire est une contrainte puisqu'une bonne partie de l'activite? e?conomique sur Calais de?pend du commerce, de l'ho?tellerie, et de l'attractivite? du territoire. Mais les Britanniques voient arriver sur leurs me?dias des articles qui noircissent volontairement la situation de Calais. J'ai long- temps habite? aux Etats-unis, je sais ce qu'est une ville en inse?curite?. A Calais, il n'y a pas de digicode, pas de fene?tre casse?e... Il y a 8 a? 11 000 personnes dans la jungle, cantonne?s a? l'extre?me est de Calais. La quasi totalite? des proble?mes intervient sur cette rocade, de nuit, et essentiellement sur les camions. Je suis en pe?tard contre ces exage?rations, Calais a de?ja? des difficulte?s, elle n'a pas besoin de ce « Calais bashing ».

 

 

 

 

 

“Les touristes ont pris d’autres habitudes qui seront difficiles à changer ”, Patrice Haultcœur, vice-président de l’UMIH et directeur de l’Holiday inn de Calais

« Depuis septembre 2014, je subis une perte de la cliente?le individuelle touristique. Entre aou?t 2014 et aou?t 2015, nous sommes passe?s de 1100 a? 650 nuite?es. La raison en est la mauvaise publicite? de Calais a? travers le monde qui ne se limite pas a? l’Angleterre et autres pays europe?ens. J’he?berge 8 gardes re?publicains a? cheval. Il ne faut pas dire que les ho?tels sont tous plein de CRS ou de gendarmes. Certains ont la capacite? de recevoir une compagnie ou un escadron. Cela sauve le secteur, mais les petits ho?tels sont le?se?s. Quand il y aura moins de forces de police, qui va les remplacer ? Tous mes confre?res disent qu’il y a moins de passage. Les touristes ont pris d’autres habitudes qui seront difficiles a? changer. Ils s’arre?tent a? Arras avant d’aller a? Lille et a? Reims. Le de?mante?lement ne suffira pas. Les migrants qui veulent aller en Angleterre vont continuer a? venir. C’est trop simple d’envoyer 1000 Soudanais en Arie?ge qui seront de retour avant me?me d’arriver la?-bas. Le mur sera de?coratif... »

 

 

 

 

 

“D’ici un an, nous pourrions quitter la région”, Xavier Foissey, élu à la Chambre d'agriculture et membre de la coordination rurale

"Je suis en bordure de l'A16. Avec la se?curisation du port et du tunnel, les migrants vont donc beaucoup plus en amont. En quatre mois, ils m'ont de?truit 13 ha de colza, de ble? et de lin. J'ai perdu 10% de mon solde sur le ble? et 5% de ma re?colte de colza. Au total, les de?ga?ts agricoles et mate?riels s'e?le?vent a? 35 000 €. Ils m'ont arrache? tous mes arbres fruitiers. Nous sommes 25 agriculteurs impacte?s. Certains sont pre?ts a? partir et me?me moi je me pose la question. Si la situation ne s'ame?liore pas d'ici un an, nous pourrions quitter la re?gion. Le proble?me du de?mante?lement est que Calais se situe a? 30 km de l'Angleterre. Qu'on les emme?ne a? Pau, Marseille ou Lannemezan, ils reviendront quand me?me."

 

 

 

 

 

 

 

Sébastien Rivera, secrétaire général de la Fédération des transporteurs du Pas-de-Calais (Fntr 62)
“La pression psychologique sur les conducteurs est très forte”

Depuis le blocage de l'A16 le 3 septembre, la situation a-t-elle évolue? ?

La pression est toujours la?. Tant que le nombre de migrants sur Calais n'aura pas diminue?, on sera toujours sujet a? ces attaques avec le me?me mode ope?ratoire, des barrages, des chauffeurs menace?s, des ba?ches lace?re?es et des dizaines de migrants qui pe?ne?trent dans les camions et qui de?gradent la marchandise...

Comment les professionnels font-ils face ? Ils e?vitent de passer par le port, au profit du tunnel, ou bien ils de?calent leurs horaires pour passer de jour. Mais avec comme conse?quence des temps d'attente supple?mentaires car les bateaux sont surbooke?s. Ce sont des cou?ts et de la compe?titivite? en moins.

Comment mesurez-vous l'impact économique de ces agressions ?

Ca commence par les pare-brise casse?s avec des pierres ou des barres, ce sont aussi des ba?ches de?chire?es : une re?paration cou?te facilement 200 € mais avec la main d'oeuvre, l'immobilisation du camion, c?a monte a? 1000 €, voire 2000 € si vous devez remplacer la ba?che. Beaucoup pre?fe?rent ne pas de?clarer aux assureurs a? cause d'un montant de franchise dissuasif. Apre?s, il y a les dommages aux marchandises, les camions oblige?s de retourner a? leur base constater les de?ga?ts et l'insatisfaction du client.

Quid des amendes infligées aux chauffeurs quand un migrant est  à bord ?

Cela de?pend du mode d'intrusion. Quand c'est une intrusion en masse, le conducteur s'en rend compte et pre?vient la PAF. Mais ce sont souvent 6 a? 7 heures d'attente dans ce cas car la police est submerge?e. Si des migrants sont de?tecte?s par les autorite?s britanniques, l'amende maximale est de 2000 £ par personne. En re?alite?, c'est plus souvent plusieurs centaines d'euros. Le syste?me avait e?te? mis en place quand les flux e?taient moins importants. Aujourd'hui c'est un racket organise?, qui permet a? l'Angleterre de financer ses dispositifs de se?curite?.
Justement, que pensez-vous du mur qui doit prote?ger la rocade ? On n'entre pas dans la pole?mique. Notre seul sujet, c'est la circulation de nos conducteurs et des marchandises en toute se?curite?, car il y a trop d'accidents parfois graves. Et la pression psychologique sur les conducteurs est tre?s forte. C'est traumatisant d'e?tre pris d'assaut, par des migrants plus en plus agressifs.
Le de?mante?lement de la jungle suffira-t-il ? Il n'y a pas de solution miracle. Le de?mante?lement annonce? est ne?cessaire car la pression est devenue incontro?lable. La rene?gociation des accords du Touquet avec les Britanniques ne re?glera pas le proble?me de pression migratoire a? Calais mais me parai?t aussi ne?cessaire pour les mettre face a? leurs responsabilite?s.

 

 

 

 

 

 

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