Les universités lilloises en route vers la fusion

[caption id="attachment_23527" align="alignleft" width="400" caption="Fabienne Blaise, présidente de Lille 3, Philippe Rollet, président de Lille 1, Xavier Vandendriessche, président de Lille 2 et le nouveau logo de l'Université de Lille."][/caption]

A Lille, une conférence unique s'est déroulée cette après-midi. Pour la première fois sur le devant de la scène, Philippe Rollet, président de Lille 1, Xavier Vandendriessche, président de Lille 2 et Fabienne Blaise, présidente de Lille 3. Ensemble, ils ont présenté les grands axes de la convention d'association préparant la fusion de leurs trois établissements pour former l'Université de Lille. Premier rapprochement concret, la signature unique des publications scientifiques avant un prochain Doctorat estampillé "Université de Lille". D'ores et déjà, les trois structures communiqueront sous cette marque commune grâce à un nouveau logo dévoilé ce lundi (photo). Derrière cette fusion, programmée "au plus tard" pour 2019, c'est bien la notion de taille critique pour peser au niveau mondial qui demeure. Si l'union était effective, elle pointerait autour de la 250e place au classement international de Shanghai. "Nous visons la 150e voire la 100e marche", ambitionne déjà l'actuel président de Lille 2.

 

Union sacrée autour de l'Idex

Ce processus de fusion s'inscrit en parallèle du concours Idex (Initiative d'excellence). Si pour l'heure rien n'est officiel, l'appel à projets pourrait tomber dès janvier 2015. Nos universités n'avaient pas réussi à décrocher les deux premières vagues de l'Idex. Cette fois, les raisons de ces échecs ont été décortiquées pour une candidature crédible. Le périmètre a été revu, la gouvernance établie et surtout il existe désormais un soutien unanime des acteurs régionaux. "Il se dégage une dynamique, une sorte de validation de la démarche", non seulement auprès des acteurs publics mais aussi des décideurs économiques (CCI, Medef...), indique Xavier Vandendriessche. L'enjeu est de taille, à hauteur de 20 M€ par an à destination de la recherche régionale. De quoi rayonner un peu plus à l'international. J.D.