Les jeunes veulent vivre lentrepreneuriat
En 2015, les investissements dans les start-up en France ont double? par rapport a? lanne?e pre?ce?dente, pour atteindre pre?s de 1,8 Md. Contrairement a? certaines rhe?toriques expliquant que la France nest pas un pays ou? il fait bon entreprendre, lenvironnement socioe?conomique save?re en re?alite? favorable, gra?ce a? la multiplication des dispositifs daide (incubateurs, acce?le?rateurs) et a? la qualite? du tissu de formation. Alors que beaucoup sattachent a? re?pe?ter que les opportunite?s business et demploi sont a? linternational, lentrepreneuriat a particulie?rement la cote chez les jeunes ge?ne?rations. Inspire?s par les success stories Blablacar ou Michel & Augustin, ils cherchent a? imaginer le service ou le produit qui viendrait provoquer cette fameuse rupture de marche?.
Dapre?s le?tude re?alise?e en 2015 par lEDHEC NewGen Talent Centre, qui a interroge? 2 250 e?tudiants sortant de classes pre?paratoires, pre?s dun tiers dentre eux simaginent entrepreneur pluto?t que salarie? (contre 22% en 2014). une posture nouvelle qui peut e?tre rapproche?e des principales caracte?ristiques de la ge?ne?ration Z, ces jeunes ne?s apre?s 1995 que lon de?crit comme encore plus connecte?s que les Y mais surtout plus engage?s et plus cre?atifs ! Lentrepreneuriat semble alors e?tre le milieu naturel de cette jeune ge?ne?ration qui aspire a? fonctionner au sein denvironnements professionnels de?contracte?s et selon des organisations du travail re?solu- ment collaboratives.
Paralle?lement à cet ave?nement de cette jeune ge?ne?ration cre?atrice, la communaute? des entrepreneurs tend de plus en plus a? se fe?de?rer. On assiste a? des collaborations spontane?es de talents souvent pre?ts a? aider et a? apporter des ide?es. Derrie?re un projet entrepreneurial, se cachent ainsi une dizaine de personnes plus ou moins implique?es qui vont partager leurs expertises et contribuer a? la re?ussite de la start-up. Cette solidarite? entre entrepreneurs a de beaux jours devant elle. Elle doit en revanche se consolider sur certains fronts comme la gestion administrative, les financements, la mise en place des bons partenariats, etc. En disposant de plateformes ou de dis- positifs capables de les orienter et de donner des coups dacce?le?rateurs a? leur projet, on augmenterait dautant les chances de succe?s des start-up franc?aises.
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