Les deux sœurs se jettent à l'eau de Sowaï

Audrey Branly et Alison Duthoit. Boudé au départ par les banques, leur concept de centre d'aquasports rencontre un succès fulgurant.

 

"On voulait faire de l'aquabike et on s'est aperçu que rien n'existait vraiment». C'est aussi simplement que cela que démarre l'aventure de Sowaï, le tout nouveau centre d'aquasports déjà très couru de Wambrechies. Audrey Branly et sa sœœurAl ison se mettent alors en tete de monter un centre dans la métropole.

Avec un argument fort en la personne du mari d'Alison, dirigeant d'une entreprise de traitement de l'eau, NTEC. Malgré leur profil d'entrepreneuses - Audrey a monté son entreprise de sourcing textile à la ruche d'entreprise de Tourcoing et sa sœur est acheteuse dans le textile, elles rencontrent une grande frilosité des banquiers. « Ils nous classaient comme salle de sport, or le secteur est en difficulté. On n'a eu l'aide de personne», regrette Audrey. Il fallait néanmoins financer un investissement significatif, soit 450 K€.

 Finalement, la love money permet de réunir un bon tour de table, les deux sœurs majoritaires, rejointes par des membres de la famille et par un business angel, Francis Guisse. Et une seule banque décide de plonger dans l'aventure, le Crédit du Nord.

Pari plus que gagnant : le business plan espérait 300 abonnés la première année. Au bout d'un mois d'exploitation, le chiffre était de 480 (dont 39 hommes) début octobre, obligeant déjà les dirigeantes à ouvrir le dimanche. Le centre est situé en bout de piste de l'aérodrome de Bondues, à Wambrechies. Un endroit stratégiquement situé le long de la rocade nord-ouest dans une banlieue trés aisée de Lille. Car les tarifs de Sowaï ne sont pas à la portée de toutes les bourses: 10 séances pour 190 €€ ou pour les acharnés séances pour ... 1200  €. Et pourtant, le concept cartonne. Il faut dire qu'outre l'aquabike, Sowaï propose huit autres sports aquatiques (comme l'aquaboxing, l'aquayoga et même l'aquazumba !) sous la houlette de coaches, dans un cadre très premium, accompagné d'un bar à thé et à jus mais aussi d'un bar à ongles. Le succès est parti tellement vite que les deux sœurs envisagent d'essaimer dans un deuxième et un troisième centres.

 

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