La Belle Province fait son marché à UpTex
Le Fresnoy a accueilli fin novembre 60 entreprises dont une moitié québécoise autour du textile technique. Une réunion intégrée à un accord global franco-canadien sur le commerce et l'innovation textile : à Bercy, une dizaine de projets UpTex était validée tandis que démarrait en parallèle à Bruxelles une négociation sur les barrières douanières qui empoisonnent la vie des industriels.
Ce que les Québécois sont venus chercher en Europe ? Des niches dans des produits techniques. Des contrats pourraient être signés d'ici deux à trois mois : une quinzaine d'accords de principe et de projets commerciaux ont déjà été conclus sur place. " Ici, c'est vraiment la rencontre idéale, un client + un besoin = une solution. J'ai eu six rencontres sur une matinée avec d'excellentes perspectives ", se réjouit un entrepreneur du Cambrésis. Un confrère canadien évoque les perspectives dans le textile chauffant. " Ils sont très recherchés ici, on souhaite aller le plus loin possible dès le premier trimestre 2011 dans les thermo-textiles". Le marché nord américain, le premier au monde avec 36% du textile technique planétaire, est en plein développement via l'utilisation croissante de matériaux composites en aéronautique, procédés d'injection et thermoplastiques.
Si les Canadiens, appuyés par leur CTT , le pendant de notre UpTex, sont aussi fournisseurs de solutions, les intérêts industriels sont jugés communs. Les industriels espèrent des retours notamment autour des programmes de collaboration qui portent sur les plasmas atmosphériques, les traitements de surfaces textiles et les protections, les résistances aux impacts, les textiles composites et les polysensorialités .