KSB veut réamorcer les embauches

KSB est un grand méconnu à Lille. Pas une pompe KSB installée dans la métropole, et un nom que le grand public ignore joyeusement, alors que l'usine arbore ses 150 printemps. Avec ses 1 400 salariés dont 120 dans la métropole lilloise, KSB est dans le top 5 du secteur, voire premier pour les pompes dédiées à la chimie ou à l'industrie. Il est présent jusque dans les centrales nucléaires. A Lille, le groupe familial rhénan produit pour le monde entier des pompes pour l'assainissement (submersibles), exportées à 47 %. En septembre, l'usine qui fait figure de meilleur site du groupe en termes de productivité a même livré pour la première fois des pompes aux USA, homologuées aux normes nord-américaines. Et la crise n'affecte pas vraiment le groupe, grâce à une présence sur tous les segments du marché.

Monteurs et opérateurs L'entreprise embauche aujourd'hui, à raison de 8 personnes cette année et 20 en deux ans, et le papy-boom emmènera à la retraite 10 personnes par an qu'il faudra remplacer jusqu'en 2015. KSB rencontre la même problématique dans son usine de Chateauroux (110 salariés). Les postes vacants sont de nature variée : 4 monteurs poly-
valents, 6 opérateurs sur machines à commande numérique, 3 préparateurs de commandes, 2 contrôleurs qualité, un assistant achat industriel... "Nous avons de plus en plus de mal pour les opérateurs, il y a de moins en moins de candidats et peu de promotions au CFAI. Nous participons à “Bravo l'industrie” pour tenter de dédramatiser le secteur", expose René Schild, patron de KSB France. D'autant plus que les postes sont volontairement polyvalents, que le métier permet des évolutions de carrière, et que le salaire est plutôt correct pour les ouvriers : 2 100 € bruts et un 13e mois pour un ouvrier de 15 ans d'ancienneté, auxquels s'ajoutent primes et avantages sociaux du groupe ainsi qu'intéressement et participation. KSB a déjà recruté sept personnes depuis le début de l'année. A vos CV !