Jardins Pamplemousse pousse les feux
Créé en 2002, Jardins Pamplemousse, chaine de restaurant au concept durable original , connaît de graves difficultés dès 2006. Pour relancer la société, les créateurs de Jardins Pamplemousse vendent leur concept pour 60 000 à la société nordiste de capital investissement Fimanor, propriété de l'ex patron de la SSII Sylis, Jacques Tricot. Quelques années, et quelques investissements non négligeables plus tard, "le business plan de la société prévoit pour 2010 deux millions d'euros de chiffre d'affaires"indique le PDG de Fimanor, Jacques Tricot. Soit près de trois fois plus qu'en 2009.
Un restaurant sur le site de Décathlon Campus en avril 2007, une cuisine centrale à Roubaix en mars 2008, la reprise du restaurant du Colisée en octobre 2009 : Jardins Pamplemousse a développé un projet par an, et compte doubler ce rythme en 2011 avec deux ouvertures au menu. "Les nouvelles ouvertures nous permettent de gagner en chiffres d'affaires et en image. Grâce à elles, nous pouvons aussi passer des commandes plus importantes à nos fournisseurs et ainsi négocier des tarifs plus attractifs" argue la gérante, Stéphanie Tricot. Concentré pour l'heure sur la métropole lilloise, le développement de Jardins Pamplemousse sera bientôt régional. L'échelon national est encore incertain, mais un système de franchise est envisagé pour mailler le territoire.
Profiter de la crise pour investir
En mars 2010, Jardins pamplemousse remportait le marché de la reprise de l'activité bar restaurant d'Aéroport de Lille. Ce restaurant de 200 places a nécessité un investissement de plus de 350 000. "Aujourd'hui, l'investissement est prioritaire car les taux d'emprunts sont faibles et l'épargne n'apporte rien. Nous profitons de la crise pour nous développer, innover et nous faire connaître afin d'être prêt pour la reprise" assure Stéphanie Tricot. Pour ce faire, Jardins Pamplemousse peut compter sur la confiance de ses partenaires financiers. Aujourd'hui, la société holding ouvre son capital aux investisseurs privés régionaux à hauteur de 300 000.
"Jardins Pamplemousse va bien et ira de mieux en mieux", affirme la gérante. Un optimisme qui ne cède en rien à l'angélisme : "l'année sera de manière générale difficile pour le secteur professionnel. Les clients sont frileux, il nous est impossible d'augmenter les prix même si nos fournisseurs ne se gênent pas pour le faire !".
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