Immoprêt veut doubler de taille

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La crise, quelle crise ? Immoprêt, qui fêtera bientôt ses six ans, connaît un développement impressionnant. Le réseau d'agences de ce courtier avait réalisé 5 700 dossiers de prêt immobilier en2010. Il en a géré 9 000 l'an dernier pour un CA de 5 M€ et prévoit de doubler la performance dès 2012 ! Immoprêt négocie pour ses clients les meilleures conditions de prêt. " Les banques n'optimisent pas la capacité d'achat. Nous, nous mettons le client potentiel en situation d'acheter, sans non plus être desmagiciens ! " explique le gérant Ulrich Maurel, 33 ans (à dr. sur la photo). Ce qui le différencie des autres courtiers : la gratuité. L'entreprise ne facture aucun honoraire, elle se contente de la rémunération des banques. Il s'agit donc pour elle d'assurer du volume. Et en la matière, Immoprêt est aujourd'hui le premier courtier en distribution de crédit.

Doubler les agences
Ulrich Maurel crée le concept avec sa première agence en 2006. Ce Valenciennois " développeur dans l'âme ", passionné d'immobilier, passé par le Crédit foncier et la Caisse d'épargne, choisit de se lancer à Dunkerque où travaille sa femme. Il n'y connaît personne et se dit que " si ça marche là, c'est gagné ". Bonne pioche ! La même année, son ami Edouard Derome, agent immobilier, le rejoint en ouvrant la deuxième agence à Valenciennes. L'enseigne, qui mise sur la proximité, compte aujourd'hui 35 agences dont neuf dans la région et une dixième à venir à Cambrai. D'autres sont " dans les tuyaux ", l'objectif est même de doubler leur nombre. Mais les associés - quatre aujourd'hui - ont le plus grand mal à recruter. " Toutes nos agences sont en sous-effectif " et les ouvertures, conditionnées aux forces en présence. Fonctionnant sur prescription, ils n'ont jamais communiqué hors du milieu des pros de l'immobilier. Leur faible notoriété n'attire pas les candidats. Et Pôle Emploi ne distingue pas leur métier de celui de la banque, eux privilégiant les profils commerciaux pour " vulgariser le prêt " et assurant la formation avec leurs propres outils. De 120 salariés aujourd'hui, " de 20 à 60 ans ", ils estiment leurs besoins au double d'ici la fin de l'année. Ces observateurs privilégiés jugent le marché " très dynamique ", avec un volume de dossiers en hausse. " La pierre reste le placement qui ne peut pas s'évaporer ", se réjouit Ulrich Maurel.

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