Guy Demarle veut faire lever son chiffre d'affaires
Le nouveau siège ancré entre l'hôtel Mercure et KPMG domine avec élégance la Marque et le petit bois du collège de Marcq. Ce bâtiment de très belle facture incarne une nouvelle phase dans la vie de Guy Demarle Grand Public. En 2007, cette entreprise était rachetée par Patrice Jacquelin au moment de l'entrée de Weinberg Capital Partners au capital de Sasa Industries. Le fonds d'investissement ne souhaitait pas conserver cette activité grand public dans le périmètre du groupe du Cateau-Cambrésis, spécialiste des ustensiles de cuisson pour boulangerie, nés du mariage de la fibre de verre et du silicone. Depuis lors, Guy Demarle a pris son envol : la société réalise un CA de 30M avec 25 salariés, mais surtout un réseau de 4500 conseillers de vente, en France et en Belgique. Il y a deux ans, Demarle a ouvert une filiale à Rome, tandis que la filiale américaine (dont la holding PPJB détient 61%) existe depuis dix ans sans avoir encore réussi à décoller. Elle réalise 3 M de ventes. Guy Demarle est aujourd'hui le premier client de Sasa Industries (415 salariés, 65 M de CA), dont PPJB contrôle 43%.
Robot culinaire
Patrice Jacquelin vise une progression fulgurante les trois prochaines années pour atteindre le cap symbolique des 100 M de ventes, portées par la mode de la gastronomie à domicile. Mais pas seulement : la société veut doubler son réseau de vendeuses, une ambition assise aussi sur l'alternative à l'emploi que représente cette activité. Le groupe n'a par ailleurs pas épuisé le succès de son robot culinaire Cook'in, lancé en 2009, et qui pèse déjà le tiers du chiffre d'affaires. Enfin, Patrice Jacquelin veut capitaliser sur les « best practices » de ses meilleures vendeuses. Et Guy Demarle entend aussi ouvrir une nouvelle filiale dans un grand pays d'Europe, qui pourrait être l'Espagne ou l'Allemagne à un horizon de trois ans O.D.
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