Diagast veut doubler de taille

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[caption id="attachment_21242" align="alignleft" width="400" caption="Bruno Morino, PDG de Diagast"][/caption]

Diagast fut la toute première entreprise à s'installer sur le parc Eurasanté. Quinze ans plus tard, elle fait toujours l'actualité. Cette filiale de l'Etablissement Français du Sang (EFS) vient de signer le rachat à 100 % de la start up bordelaise Abo Diag. Cette acquisition d'une entreprise de 8 personnes est beaucoup plus stratégique qu'il n'y paraît. Abo Diag, soutenue par des fonds d'investissement prestigieux, était d'ailleurs également convoitée par les deux leaders mondiaux, Biorad et Immucor. Car la start up a développé une technologie de rupture en matière de groupage sanguin. Une carte de tests capable d'identifier un groupe sanguin en deux minutes au lieu de 10 et sans recourir à une centrifugeuse comme actuellement. Le dispositif, peu coûteux et très fiable, protégé par trois brevets, devrait constituer un atout concurrentiel majeur pour Diagast, notamment pour développer ses positions à l'international. Principale cible  : les BRICS, considérée comme le meilleur relais de croissance. «  Ce sont les seuls pays où il y a de la croissance et où les politiques de santé ne sont pas restrictives  », décrypte Bruno Morino, PDG de Diagast, qui a succédé il y a trois ans à Yves Barbreau. La nouvelle carte de tests sanguins, peu chère, est aussi bien adaptée pour un mode manuel que pour une gestion  automatisée. Diagast compte automatiser la technologie dans les 18 mois. Une unité de production sera créée dans la région de Bordeaux, tandis qu'un programme d'investissement de 16 M€ est prévu à Lille d'ici à 2018. A cette échéance, Diagast espère peser 52 M€ de chiffre d'affaires contre 30 aujourd'hui, avec une trentaine d'emplois supplémentaires. La société emploie aujourd'hui 158 personnes à Lille (dont 20 en R & D) et 17 autres en Inde et en Espagne. 

OD

 

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