Des Etoiles pleins les yeux muscle son modèle
Nouvelle étape pour le réseau de crèches « Des étoiles plein les yeux ». Cette structure originale est née en 2008 d'une initiative antérieure de patrons du Douaisis qui avaient identifié un besoin de crèches autour de Renault et du centre hospitalier. Une première crèche a ainsi vu le jour à Lambres-lez-Douai en 2005. 23 autres crèches ont suivi depuis, dans une logique d'expansion très rapide. Ce petit groupe original a ainsi porté à 320 le nombre de salariés et à 800 celui des « berceaux », essentiellement dans le grand nord de la France, mais aussi en région parisienne, une destination qu'il compte d'ailleurs renforcer. Une structure de tête, Des Etoiles plein les yeux, filiale de l'IRD, assure la back-office des différents établissements, sous statut associatif. Ils sont majoritairement construits en partenariats public-privé : des collectivités garantissent un certain nombre de berceaux pour leur population, les entreprises en retiennent d'autres. Cette montée en régime rapide a engendré une crise de croissance qui justifiait de repenser la gouvernance et le modèle. Un nouveau directeur général, Olivier Maréchalle (lire en page carnet), prend en mains les destinées du groupe qui devrait se doter d'ici à la fin de l'année d'une marque unique déclinée dans toutes ses crèches. Le statut associatif de ces dernières, très peu souple, devrait aussi être revu pour une simplification de l'ensemble. Une évolution qui ne sacrifie pas les ambitions puisque Des Etoiles plein les yeux espère ouvrir deux à trois nouveaux établissements cette année, avec un tropisme particulier pour la région parisienne. Dans un univers très concurrentiel, le groupe se différencie par un projet pédagogique très abouti. « Il y a ceux qui le disent et ceux qui le font », relève, caustique, Olivier Maréchalle. Un positionnement qui séduit d'ailleurs puisque le groupe a été approché par des réseaux concurrents.
Olivier Ducuing
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