David Simplot-Ryl, directeur d'Inria Lille : “On n’a pas conscience du potentiel du logiciel”

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PHOTOS Sophie Stalnikiewicz / TEXTES Olivier Ducuing et Julie Dumez

 

Vous pilotez 360 chercheurs spe?cialise?s dans le nume?rique. Comment voyez-vous son impact sur nos e?conomies a? moyen terme ?

Le nume?rique est aujourd'hui une re?volution schumpeterienne qui de?truit des emplois. On a l’habitude de dire qu’un emploi sur 2 disparai?tra dans les 5 a? 10 ans et a? terme tous les emplois seront modifie?s. La France a du mal a? re?aliser que le domaine du logiciel est un secteur e?conomique a? part entie?re et que la the?orie de Schumpeter sur la destruction cre?atrice signifie a? l’e?poque de la mondialisation que des pays vont gagner des emplois et que d'autres vont en perdre. Le logiciel va cre?er des emplois dans des territoires cre?ateurs de nume?rique. La France n'est pas force?ment identifie?e dans ces territoires, d'ou? la dynamique FrenchTech*. Quand on pense au vin dans le monde, on pense a? la France ou l'Italie. La FrenchTech repose sur cette logique : quand on pense au nume?rique dans le monde, on doit penser a? la France.

 

Le label French Tech, c'est du marketing ou une re?alite? ? Pour Euratech on comprend, pour la "Louvre-Lens Valle?e" beaucoup moins ...

On est dans un marketing adosse? a? une re?alite?. On ne se bat pas pour re?cu- pe?rer de l'argent mais pour s'inscrire dans une dynamique ou? la France veut ge?ne?rer des emplois lie?s au nume?rique et au logiciel. Pour cette labellisation, la voie facile e?tait de candidater avec Eu- ratechnologies, son e?cosyste?me, son ba?timent totem, un acce?le?rateur, des en- treprises qui «pitchent»,.... On passait haut la main, car le mode?le me?me de la French Tech, c'est Euratechnologies. Mais nous avons souhaite? e?tre plus ambitieux et fe?de?rer les autres territoires, car au-dela? de la me?tropole, il y a bien une dynamique re?gionale a? enclencher. Que ce soit autour du Louvre Lens pour cre?er des entreprises du nume?rique culturel, a? Calais qui a remporte? un appel Fablab avec un incubateur ou a? Valenciennes avec les Rives Cre?atives.

 

Le discours multisite nordiste fait- il sens vu du reste du monde ?

Prenez la Silicon Valley : dans sa de?finition la plus large, c'est deux fois le Nord-Pas-de-Calais. Je n'ai aucun souci pour dire qu'on a mis un point, Lille, et qu'on rayonne sur toute la re?gion en travaillant en re?seau. Cela ne signifie pas que l’Universite? de Stanford est installe?e dans chaque patelin de la Silicon Valley ! De la me?me manie?re, Inria est a? Lille mais rayonne sur toute la re?gion. Notre but dans la FrenchTech c'est que l'on perc?oive que le logiciel de?vore le monde... depuis Lille. On cre?e ici des entreprises qui ont un impact sur le monde en terme de logiciels.

 

Ces nouveaux emplois sont-ils adapte?s a? une population re?gionale parfois tre?s e?loigne?e de ces univers?
On a parfois une mauvaise perception de ce que sont les me?tiers du nume?riques, le «tous inge?nieurs» est une mauvaise perception, il y a aussi les "plombiers du nume?rique". Il y a des me?tiers du bac au bac +5. Le secteur repre?sente 28 000 emplois dans la re?gion, dont 90% sur la me?tropole lilloise, mais la dynamique re?gionale existe. Par exemple, nous travaillons avec des entreprises de la FrenchTech a? Lens comme Etineo, a? Valenciennes comme Byook. Quelque part, ces entreprises ont envie, plus encore que celles qui sont a? Euratechnologies, qui ont de?ja? leur e?cosyste?me, qui sont dans la FrenchTech.

 

Votre institut de recherche est tre?s implique? dans la cite?, que faites- vous concre?tement ici ?

Il n'y a pas d'innovation sans recherche, et je ne fais pas de diffe?rence entre recherche fondamentale et applique?e. Par exemple, ma the?se e?tait tre?s fonda- mentale mais si vous avez dans la poche une carte Pass-Pass, je suis l’un des inventeurs de son protocole de communication. Inria est le seul institut natio- nal de recherche franc?ais totalement de?- die? aux sciences du nume?rique. Chez Inria, toute recherche a vocation a? e?tre transfe?re?e vers les entreprises et notre meilleur atout, c’est l’excellence de notre recherche. Notre slogan est l’excellence scientifique au service du transfert technologique et de la socie?te?. Nous avons aussi un ro?le d'e?ducation et de stimulation pour la R&D prive?e, particulie?rement dans cette re?gion ou? elle est trop basse. Nous sommes dans les trois seules re?gions franc?aises, avec la Corse et le Limousin, ou? la recherche publique est supe?rieure a? la recherche prive?e.

 

Est-ce que vos recherches ont donne? lieu a? des entreprises ?

Le logiciel est l'œuvre humaine la plus complexe. Si on imprime le code source de Windows sur du papier A4, cela de?passe la hauteur de la statue de la liberte?. L'e?tre humain a besoin d'outils pour explorer le logiciel. Ca a donne? lieu a? la cre?ation de Synectique, base?e a? Euratechnologies. Nous avons aussi Vekia, qui travaille sur le contro?le et la pre?diction comme pour la pre?vision des files d'attente dans les caisses, et Axellience. On en a fait quatre en dix ans, la quatrie?me s'appelle InSimo, a? Strasbourg.
Mon but avec des initiatives comme InriaTech est de passer a? une par an avec des inge?nieurs qu'on embauche en CDD avec un but de cre?ation de start-up. Aujourd'hui tout jeune chercheur a tendance a? vouloir devenir directeur de recherche «comme Papa».
Pourtant, seulement 10% seront embauche?s dans l'enseignement supe?rieur et la recherche. Il faut faire comprendre que la voie de la cre?ation de start-up issue de la recherche est une voie normale. Sur InriaTech, c'est dans le profil de poste, le but est d'avoir des gens qui vont cre?er l'exemple.

 

Si ce lien pre?existe avec les milieux e?conomiques, pourquoi la nouvelle plateforme InriaTech ?

Nous repre?sentons a? Lille 6 % des activite?s de l'Inria, mais en 2013, nous repre?sentions 12% du transfert entreprise, et 30% du transfert vers les PME. Notre implication dans les e?cosyste?mes nous y aide mais on a le sentiment que le potentiel de transfert est beaucoup plus important. Nous ne sommes pas toujours en capacite? de re?pondre a? toutes les attentes. Ce sera une brique supple?mentaire qui va s'inse?rer dans la French Tech avec des moyens supple?mentaires pour acce?le?rer le transfert vers les entreprises.

 

Lesquels ?
Quatre inge?nieurs arrivent en avril, un charge? des partenariats et projets d'in- novation, cinq personnes supple?mentaires les suivent en octobre, et deux autres l'anne?e prochaine. Ils sont la? pour travailler sur les projets de transfert et les contrats de recherche. On a de?ja? un po?le innovation et partenariat de quatre personnes qui vont utiliser la plateforme. On y ajoute le service expe?rimentation de?veloppement logiciel.

 

Que peut-il en sortir de concret ?
Prenez l'exemple de Deezer, venue a? Lille pour une manifestation sur le big data, et qui s'inte?ressait aux syste?mes de recommandation. On a travaille? avec eux. Aujourd'hui quand vous utilisez Deezer, il y a des algorithmes issus d’'Inria. Cette me?me technologie peut e?tre utilise?e pour faire des recommandations de films, et bien au-dela?, du ciblage de mole?cules pour l’industrie pharmaceutique. Le nume?rique, ce sont des technologies cle?s comme le cloud computing, le big data, l'internet des objets, pas seulement de l'application. On a la? un avantage compe?titif.

 

 

Vous voulez dire que des technologies de haut vol sont accessibles aux Pme gra?ce à vous ?

Inria a e?te? champion du monde 2014 du concours ACM RecSys sur les syste?mes de recommandations, ou? les meilleurs s’affrontent, de Google a? Netflix. C'est une e?quipe-projet Inria de Lille qui a emporte? ce prix. Ce que peuvent trouver les entreprises chez nous, ce sont les meilleurs chercheurs du monde en logiciels. Dans la Silicon Valley, les gens se battent pour avoir les inge?nieurs nume?riques. La matie?re grise du de?veloppeur est quelque chose de rare.

 

Y aura-t-il des crite?res d'e?ligibilite? pour travailler avec InriaTech?

Non ! Nous sommes la? pour cre?er de l'emploi, en faisant les meilleures recherches sur le nume?rique pour avoir de l'impact sur la socie?te?. On travaille avec Orange, Auchan, les grands groupes, Edf, Google, Microsoft, mais on a aussi la conviction que l’on a un ro?le important a? jouer avec les PME et avec l'effet start-up dans le nume?rique, qui a une croissance fulgurante.
Comment vont s'articuler les plateformes d'Inria, du CEA et de l'Onera avec nos 14 po?les d'excellence et 7 po?les de compe?titivite? ? Les po?les de compe?titivite? visent a? intensifier la relation R&D publique et prive?e, on voit que c?a fre?mit. Pour moi, leur but est de disparai?tre une fois l'e?cosyste?me e?labore?. On en mesure la performance a? l'e?nergie qu'il faut mettre pour maintenir l’e?cosyste?me.    InriaTech    est un outil supple?mentaire qu’utilise Inria pour contribuer aux po?les tels que celui d’EuraTechnologies. Personnellement, je milite pour qu’il y ait une coordination entre CEA Tech, InriaTech, Onera Tech et la Satt qui sont des dispositifs comple?mentaires qui n’ont e?videmment aucune raison de se concurrencer.

 

Peut-on avoir d'autres OVH ?
Évidemment ! Sinon je change de me?tier ! J'ai passe? tout ce temps dans la French Tech car pour lancer des entre- prises nume?riques, on n'a pas besoin de grosses infrastructures mais d'e?co-syste?me. Ici a? Lille on a une carte a? jouer. Euratechnologies est une anticipation des e?lus autour de la transformation nume?rique de la socie?te?. Le rapport Gallois ne citait pas le secteur du nume?rique. Il y a une vision industrielle franc?aise, on sait faire des avions, des TGV mais on n'a pas conscience du potentiel du logiciel. Il faut simplement changer notre logiciel en matie?re de financement des entre- prises. Comment re?aliser des leve?es de fonds, en faisant prendre conscience aux banquiers qu'il y a la? un potentiel d'investissement majeur, mais en changeant les crite?res. On ne peut pas de- mander a? une start-up de produire les bilans des 10 derniers exercices ! Le succe?s de Giroptic montre qu'un finance- ment de ces entreprises est possible. On a besoin de success story, c'est pour c?a qu'on a mis en place des ambassadeurs de la French Tech entre Octave Klaba, Richard Ollier de Giroptic, Charles Christory d'Adictiz, Fre?de?rique Grigolato de Clic and walk, Jean-Louis Delmotte de Byook... Le secteur nume?rique est le seul qui cre?e de l'emploi et on en a encore sous le pied ! Inria a sa place a? jouer: vous vous voulez innover ? Deux voies, l'innovation par l'usage, il vous faudra courir vite pour ne pas e?tre rattrape?, mais si Goo- gle met 30 inge?nieurs sur votre sujet, il vous faudra vraiment cou- rir tre?s tre?s vite. Soit des technologies sur lesquelles vous aurez de l'avance. C'est la technologie qu'il faut prote?ger et valoriser.

 

L'Internet des objets rele?ve-t-il du gadget ou de la technologie disruptive ?

Le marche? fera le tri. La brosse a? dent ou la fourchette connecte?e, personnelle- ment, je n'y crois pas. Voici un boi?tier connecte? qui me dit que j'ai re?alise? 4667 pas aujourd'hui et 16900 hier. Cet objet a e?te? re?alise? par la socie?te? Withings, mais nous avions conc?u ce produit en 2006 pour la pre?vention de l'obe?site? chez les enfants avec une Pme nantaise qui a fait faillite. La technologie n'e?tait pas assez mature (elle avait trois capteurs) et est arrive?e trop to?t. Le marche? est phe?nome?nal.

 

Mais n'y a-t-il pas des risques en paralle?le ?

On voit l'interaction avec les donne?es personnelles. Le nombre de pas que j'accomplis, tre?s bien, mais mon poids, ma baisse d'activite? nous ame?nent pas loin de la se?rie Person of Interest ou? le syste?me d'information donne un faisceau de faits qui permettent de suspecter la survenance proche d'un crime. En matie?re de risque pour la vie prive?e, c’est la quantite? des traces nume?riques qui fait la qualite?. Les algorithmes permettent de de?tecter les tendances mais aussi de de?- finir les cibles des drones ame?ricains en Afghanistan... Derrie?re les objets connecte?s il y a aussi la proble?matique de la se?curite?.

 

La re?gion peut-elle se positionner sur une filie?re de la cyberse?curite? ?

Les chiffres le montrent, on n'a pas une concentration de R&D tre?s importante sur ces activite?s. Inria Lille est pluto?t spe?cialise?e dans l'intelligence des donne?es, le ge?nie logiciel ou? on a les meilleures recherches mondiales en maintenance du logiciel. Certaines de nos activite?s rele?vent du domaine d’application de la se?curite? mais nous ne sommes pas au cœur des technologies de la cyber-se?curite? comme Inria peut le faire a? Rennes et a? Nancy avec les laboratoires de haute se?curite? – Paris restant le grand po?le de recherche dans ce domaine. Toutefois, e?tonnamment, nous avons en re?gion un tissu d’entreprises assez dense : Dhimyotis, Natural Security, Stormshield... Ce re?seau s’est structure? au sein du cluster cybersecurité et confiance numérique et il faut s'inte?resser a? leur monte?e en puissance. Entre augmentation des donne?es et risque global de fuite, le marche? est important.

 

Quid de la Troisie?me Re?volution Industrielle ?

Nous avons une transformation de la socie?te?, dont le nume?rique fait partie. Pour moi, la vraie troisie?me re?volution industrielle, c'est la re?volution nume?rique. Dans sa ple?nie?re de conclusion, Rifkin a parle? RFID, internet des objets, big data, cloud computing. Nous sommes a? une e?tape ou? les technologies nume?riques nous permettent d'appre?hender la proble?matique e?nerge?tique efficacement. Que ceci nous guide est pluto?t une bonne ide?e. Mais nous devons produire ces technologies. Faire la TRI uniquement sur l’e?nergie en allant ache- ter des technologies produites ailleurs, l'addition n'est pas bonne.

 

Etes-vous confiant sur le projet d'Idex*?

Il y a un alignement strate?gique des acteurs, un travail e?norme fait au sein de la COMUE ou? les acteurs du territoire de l'enseignement supe?rieur, les universite?s, la Catho, les grandes e?coles, sont sur la me?me strate?gie avec la conviction qu'on a la puissance. Notre pe?rime?tre d'excellence atteint 30% ce qui est loin d'e?tre ridicule par rapport a? ceux qui ont de?ja? eu un IDEX ou a? nos concurrents. On a une masse critique prouve?e. La question est : a-t-on une gouvernance cre?dible pour e?tre dans les 50 universite?s europe?ennes? Il faut convaincre que c'est le cas. La se?lection devrait intervenir avant l'e?te?, puis il y aura une nouvelle audition en septembre et la de?cision en 2016.

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