L'histoire de Grain d'Or-Gel de?marre a? Lomme en 1965. Cre?e?e par un artisan boulanger, l'entreprise se lance , parmi les premie?res, dans la fabrication industrielle de pains crus surgele?s. Marc Levy, actuel pre?sident du directoire, la rache?te en 2008 avant de diversifier la production avec de nouvelles gammes de pains blanc crus et pre?cuits et des produits de snacking.
Des activite?s aujourd'hui re?parties entre ses usines de Lomme, Petit-Couronne pre?s de Rouen et a? Grande-Synthe inte?gre? a? l'entreprise suite au rachat de Charton en 1997. Les 3 sites cumulent une production annuelle de 32000 tonnes. En mars dernier, Grain d'Or Gel s'est rapproche?e de son concurrent languedocien Lubrano pour fonder une holding commune baptise?e Novepan.
L'usine lommoise emploie 45 salarie?s sur trois lignes de fabrication. Deux pour le pain pre?cuit, l'autre pour les pa?tes a? pizza. Des silos et une citerne alimentent le site en farine, levure liquide et en eau. Les autres matie?res premie?res, sels, ame?liorants sont stocke?s en de?but de chai?ne.
Trois cuves de pe?trissages de?marrent la fabrication des pa?tes et pa?tons a? pizza. Une fois la consistance obtenue, un e?le?vateur verse la pa?te sur un tapis qui l'achemine vers une diviseuse pour la de?couper au volume et au poids de?sire?. Selon les se?ries, la pa?te peut passer sur une bouleuse avant de finir sur un tapis de surge?lation.
Pour la fabrication des pains, un ope?rateur peut rajouter manuellement des ingre?dients. Chacune des deux chai?nes est e?quipe?e d'un poste a? commande nume?rique ou? sont programme?es les recettes. Apre?s les phases de pe?trissage et de division, la pa?te atterrit dans une fac?onneuse. Les pains, baguettes ou boules, y effectuent six aller- retours sur un tapis pour reposer et adopter leur forme finale.
Apre?s surge?lation, les pains acce?dent a? la zone de conditionnement. Chaque produit passe dans une boucle de de?tection de me?tal pour contro?ler l'absence de corps e?trangers. Les pains sont ensuite mesure?s et pese?s pour de?tecter des anomalies. La mise en carton se fait ou bien manuellement ou via une peseuse associative.
Les cartons passent par un palettiseur automatique puis sont stocke?s dans une chambre froide a? - 25°C.
Rachete?e en 1997, l'usine de Grande- Synthe fabrique les produits de snacking crus et pre?cuits. La pa?te est d'abord extrude?e, comme passe?e dans un laminoir. Un tapis de repos l'achemine jusqu'a? a? un calibreur qui re?gle son e?paisseur finale.
Plus loin, une guillotine pilonne la pa?te pour former les bases d'une faluche ou d'une pizza. Ces pie?ces sont ensuite charge?es dans une e?tuve pour la pousse.
Pour les produits semi-finis comme les pizzas ou les fougasses, les garnitures sont dispose?es a? la main avant d'e?tre charge?es dans un four.
NOVEPAN EN CHIFFRES
Effectifs : 180 salarie?s
CA 2016 : 50 M
Ces articles peuvent également vous intéresser :
Publié le 01/06/2017
Eco121
Publié le 01/06/2017
Eco121
Les indiscrets glanés dans le mois.
Publié le 01/06/2017
Eco121
Le top et le flop du mois.
Publié le 01/06/2017
Eco121
Les phrases glanées au cours du mois de mai.
Publié le 01/06/2017
Eco121
Publié le 01/06/2017
Eco121
Les dernières nominations en région.
Publié le 01/06/2017
Eco121
A 47 ans, Hervé Montagne ouvre une nouvelle phase dans le développement de son groupe
Enygea, leader des toilettes autonomes en France. Ce passionné de chasse a le cap des 30 M dans le viseur.
Publié le 01/06/2017
Eco121
La CCI de Région Hauts-de-France a analysé le rayonnement des sièges sociaux de la région à linternational en répertoriant limplantation de leurs filiales à létranger... La Chine monte en puissance.
Publié le 01/06/2017
Eco121
Françoise Paillous, ingénieure de formation, est la déléguée régionale du CNRS sur les Hauts-de-France depuis 2011. Eco121 a voulu rencontrer cette femme discrète pour mieux comprendre les enjeux de la recherche en région.
Recueilli par Olivier Ducuing
Publié le 01/06/2017
Eco121
Arques. L'actionnaire PHP a débloqué 10 M au côté d'un consortium de fonds souverains qui injecte 25 M. Il reste à faire revenir les banques