Compario surfe sur le " commerce connecté "

Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France Image illustrative Eco121, mensuel des décideurs des hauts de France

Pascal Podvin n'est pas peu fier de son classement au premier rang régional du " Fast 50 " de Deloitte, décroché en novembre. Mais le dirigeant de cette société éditrice de logiciels, installée à EuraTechnologies, ne s'endort pas sur les lauriers d'une croissance démesurée de 2600% en cinq ans. Spécialiste du " searchandising ", c'est à dire la recherche et l'art de la présentation séduisante de produits pour susciter l'achat, sur tous canaux digitaux, autrement dit le " commerce connecté ", pour reprendre la sémantique du pdg, l'entreprise nourrit des ambitions sur le long terme. Née en 2004, Compario s'est développée sur la gestion de catalogues pour le web, un enjeu évidemment stratégique. Elle a breveté un procédé de modélisation des données catalogues web pour en optimiser la gestion. Construit entre 2004 et 2007, le " Compario Catalog Edition "a été lancé en 2007 avec succès.

Objectif : 20 M€ de CA

Depuis, la société a poursuivi une stratégie d'innovation constante -elle a d'ailleurs le statut de Jeune Entreprise Innovante, JEI -, et même dans une stratégie d' "Open Innovation ". Autrement dit une innovation alimentée par une communauté ouverte d'experts.
Outre la gestion des catalogues, Compario a développé un savoir faire dans la navigation à facettes et dans le merchandising. Son grand sujet aujourd'hui est le " social shopping ", avec un " agent conversationnel ", pour lequel Compario a reçu 500 K€ d'aides (BEI, feder, Oseo). Il s'agit d'une nouvelle méthode de navigation fondée sur le langage naturel, de type chat, assise sur une technologie aussi innovante que prometteuse. La Pme de 50 salariés (dont 30 à Lille qui héberge toute sa R & D) porte un autre projet d'envergure avec le géant des télécoms NTT, dans l'univers du " cloud ".

Compario, qui a levé 3 M€ en avril dernier pour soutenir sa croissance, vise désormais un développement international. Son dirigeant table sur un chiffre d'affaires de 20 M€ dans trois ans (5 M€ en 2010).

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