Batixia veut passer la surmultipliée

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Qu'on se le dise, Batixia veut monter en régime. Cette structure encore largement méconnue, mouton à cinq pattes institutionnel, est le seul exemple en France d'une société d'investissement régional (SIR), permise par la loi SRU. Mariage du conseil régional, de la Caisse des dépôts, de Batixis (filiale de l'IRD) et de la Caisse d'Epargne Nord France Europe, la société investit dans des SCI à vocation économique dans les zones difficiles où les promoteurs privés n'iraient pas seuls.

En huit ans d'existence, elle est intervenue dans 21 dossiers, totalisant 57 millions d'investissements. Elle pilote 6 projets au stade de montage, pour 25.000 m2 supplémentaires, représentant 23 millions d'euros de travaux. Et elle compte en portefeuille 10 autres opérations à l'étude, qui pèsent 35.000 m2 et 35 millions d'investissement. " Ma volonté est d'augmenter de façon importante l'engagement de Batixia pour doubler le rythme ", lance Jean-Marie Bricogne, son directeur depuis l'an dernier. Ses fonds propres importants (15 M€ de dotation originelle), et les premières sorties d'opération lui donnent les moyens de ses ambitions.

Futur siège d'Agrati-France

La structure porte des opérations diversifiées. Fin octobre, elle vient de réceptionner un bâtiment de 3.000 m² à Anzin, en co-investissement avec Franck Grimonprez. Cette opération " Europescaut ", en zone franche, est dédiée aux artisans et aux petites entreprises, et offrira des lots de 250 à 350 m².
Batixia porte sur un autre projet de grande envergure dans le Valenciennois : elle projette un immeuble logistique de 10.000 m2 et un siège de 3.000 m2 pour Agrati France, qui a racheté l'usine de l'équipementier Acument. Le projet s'accompagne du rapatriement du siège d'Agrati de Créteil vers le Nord. Cette opération de 10 M€ se heurte pour l'heure aux réticences des banquiers à financer des programmes liés au secteur automobile. " On est un peu à la peine ", reconnaît le directeur.
Parmi les autres projets majeurs en perspective figure aussi un second bâtiment tertiaire à Liévin, après le " Artea " inauguré ces derniers mois, et plein à 100%. Batixia travaille aussi à la transformation d'un ensemble de logements sociaux au quartier de l'Epinette à Maubeuge en pôle tertiaire en zone franche urbaine.

Autre dossier symbolique mais aussi ambitieux : la poursuite du parc tertiaire Riveo, sur l'ex friche Rhodia à Marquette. Après le premier bâtiment de 3.300 m2 inauguré ce mois ci, une seconde opération similaire doit suivre " le plus vite possible ". " Cest une des opérations les plus emblématiques de reconquête d'un site industriel, avec une exigence architecturale sur un terrtioire très endommagé, avec de grandes performances énergétiques ", se félicite Jean-Marie Bricogne. Reste à convaincre les acteurs économiques de la pertinence de cette localisation pour amorcer la pompe. Et assumer ainsi pleinement la vocation de Batixia.

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