Aquilab à la conquête de nouveaux marchés
Filiale en Allemagne
La R&D mobilise 20% du CA, avec une aide importante du crédit impôt-recherche. Aquilab vient d'être retenu comme chef de file de deux projets de recherche européens, qui regroupent 12 partenaires dans cinq pays ; elle y investit 5 M sur cinq ans. Il s'agit, en partenariat avec les meilleurs médecins spécialistes, d'améliorer l'utilisation des imageries médicales, par exemple dans le dépistage du cancer en fournissant des informations complémentaires permettant une vision plus claire ; "en étant plus précis, on peut mieux cibler le traitement". Le coeur de cible d'Aquilab est la radiothérapie, pour laquelle les logiciels développés par l'entreprise sont leader en France. Mais ce marché réunit moins de 200 centres. Le développement passe donc par l'Europe. L'entreprise y exporte déjà mais l'objectif est de dépasser 20% du chiffre d'affaires fin 2011 (10% actuellement) et surtout, d'aborder l'Allemagne, "un gros marché difficile". Une filiale y sera implantée à la fin de l'année, avec une force commerciale et des partenaires hospitaliers. " C'est un marché de niche, il faut aller vite." De fait, David Gibon ne perd pas de temps. Fin octobre, il sera au congrès américain de radiothérapie, à Miami, pour préparer l'arrivée d'Aquilab sur le marché US dès 2012. David Gibon est issu du centre Oscar-Lambret où il pilotait les projets technologiques autour du cancer. Il a créé Aquilab avec Philippe Bourel, directeur général, en 2000 grâce au concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes. Aquilab est aujourd'hui à un tournant. Trois ans après l'ouverture du capital au fonds régional Re-Sources se pose la question de la recapitalisation. "Il faut maintenant appuyer sur l'accélérateur." Les banques, promptes à suivre les investissements technologiques, se montrent frileuses sur l'immatériel. Les fonds propres suffiront aux premières embauches mais après ? "Nous sommes une petite Pme confrontée à des problématiques de grosse entreprise à l'international", commente David Gibon, qui doit notamment faire face aux disparités européennes en matière de droit social et des affaires.Ces articles peuvent également vous intéresser :
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