Après Osyris, LSO médical se relance prudemment

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La page Osyris (Eco121 n°17) est désormais tournée pour Philippe Rochon. Avec quatre cadres et le soutien de trois industriels régionaux (Cousin Biotech, la holding Dalle- Le Gall et Sasa) l’ancien directeur recherche et développement a repris en mars 2011 les activités de cet ancien fleuron régional, spécialiste laser du traitement endoveineux des varices et de la lipolyse. Depuis septembre, les douze salariés repris après la liquidation judiciaire ont déménagé de la Haute-Borne à Villeneuve d’Ascq pour le parc Eurasanté. Un nouveau lieu et une nouvelle vie pour cette entreprise innovante (1,2M de CA) qui espère marquer 2013 par de nouveaux brevets, en plus de la vingtaine dont il dispose.

 

En un an, Philippe Rochon a le sentiment d’avoir finalisé les transferts réglementaires et commerciaux de ses divisions lasers vasculaires et esthétiques. Mais il reconnaît que le domaine commercial pêche avec un niveau de vente encore insuffisant pour le potentiel. Déjà présent dans une trentaine de pays, il souhaite atteindre dans les deux ans une couverture mondiale pour toucher un potentiel de 80 à 90 distributeurs. Une montée en puissance qui devrait s’accompagner du recrutement d’une dizaine de personnes et s’articuler avec de nouveaux financements. « En face, nous avons de grosses structures financières bien implantées sur le terrain », précise le pdg, qui veut encore faire progresser sa gamme de produits avant de lancer « une levée de fonds ou se raccrocher à un grand groupe ». Mais toujours avec prudence pour éviter les erreurs du passé : « nous voulons aller plus vite mais pas trop », tempère-t-il.

 

Non remboursement

 

L’autre cheval de bataille du spécialiste de l’interaction lumière-matière se situe aujourd’hui en France, où le sécu se refuse à rembourser rembourser l’utilisation de son traitement laser endoveineux. Malgré le soutien des sociétés savantes, Philippe Rochon n’explique pas le refus de la Haute Autorité de Santé (HAS) alors que « tous les autres pays le font ». Un bémol impactant pour la commercialisation de son laser taillé pour la médecine ambulatoire et éviter les douleurs post-opératoires. J.D.

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